Avant d’introduire le sermon, je vous rappelle la retraite de saint Ignace du mardi 29 décembre, midi, au dimanche 3 janvier à 14 heures.
Maintenant que nous avons bien compris ce qu’est l’Eucharistie, à savoir le Christ présent dans l’immolation de sa Passion, nous pouvons nous en nourrir avec profit.
Nous avançons dans la découverte de la merveille qu’est la sainte Eucharistie. Nous admirons aujourd’hui pourquoi et comment Jésus-Christ a voulu rendre présent son sacrifice, avec son vrai corps et son vrai sang.
Jésus-Christ siège à la droite de Dieu le Père tout-puissant, comme Dieu et comme Roi. Quel est son royaume ? Comment le gouverne-t-il ? Participons-nous à sa royauté ?
Ci-dessous voici les notes à partir de saint Thomas et le canevas de mon sermon.
Je prie Dieu de vous bénir par la très Sainte Vierge.
Notre Seigneur dit à ses disciples « Il est bon pour vous que je m’en aille ». C’est que l’instrument doit disparaître au profit de la réalité. Il faut faire application de ces paroles divines à toutes les situations où la sagesse divine nous prive des sacrements et des secours visibles.
La décision du gouvernement, la crise dans l’Église, nous privent des sacrements. La sagesse de Dieu ne le ferait-elle pas pour notre bien ? Il ne s’agit évidemment pas d’approuver la décision du gouvernement, elle est illégitime comme la messe moderne est illégitime, il s’agit de monter plus haut pour nous unir à Dieu.
Je vous recommande, mes bien chers Frères, de diffuser largement ce sermon pour qu’il rassure tant de bons fidèles désemparés.
Comme d’habitude, voici l’enregistrement, suivi des notes que j’ai rédigées pour ce sermon.
Je vous associe aux messes que je célèbre, c’est la première fonction du prêtre.
Quel élan Jésus nous communique par sa résurrection. Cela vaut vraiment la peine d’y réfléchir !
Ci-dessous, je vous donne le canevas de ce sermon. Je vous recommande de le consulter pour vous aider ensuite à vous remémorer toutes ces richesses que nous aurons évoquées. Ce canevas se termine par une très belle communion spirituelle.
Quae sursum sunt quaerite ubi Christus est, quae sursum sunt sapite, non quae supra terram, Cherchez les réalités d’en-haut, là où est le Christ, goûtez les réalités d’en-haut, non celles de la terre ! S. Paul, Col 3.
Voici tout d’abord des notes à partir de la somme théologique de saint Thomas, puis le sermon de saint Thomas d’Aquin sur la descente de Jésus-Christ aux enfers.
Nous ne poursuivons pas la diffusion de la sanctification du dimanche, je vous en donnerai les raisons une autre fois. Mais si vous avez des désirs à m’exposer, ne vous gênez pas !
La Passion est la raison de la venue du Christ sur la terre, elle est sa plus grande œuvre, tant envers son Père qu’envers nous. Voilà pourquoi je voudrais vous en donner la connaissance intime, autant qu’il est possible.
Il est très important de comprendre les motivations du Christ dans sa Passion, de pénétrer son état d’esprit. Jésus Christ est en effet la seule voie pour parvenir à notre Père du Ciel.
Or, le Christ s’est offert librement, par obéissance, et c’est son amour de Dieu qui rend sa liberté si obéissante, son obéissance si libre. Arriver à obéir de bon cœur par amour, telle est la perfection que nous cherchons.