« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jn 14,6).
Bergoglio, avec ses déclarations impies adressées aux jeunes de Singapour selon lesquelles « toutes les religions sont un chemin vers Dieu », offense la Majesté de Dieu, trahit la Révélation divine, piétine les principaux Mystères de notre Foi et annule le Sacrifice rédempteur du Fils de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ.
Ses paroles mensongères sont particulièrement insidieuses car elles s’adressent aux nouvelles générations, que Bergoglio trompe en leur faisant croire qu’il est possible d’être sauvé sans reconnaître que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, l’unique Sauveur, et que son Église est l’unique arche de salut. Je suis la porte (Jn. 10 :9) dit Notre Seigneur de lui-même. Nier cette vérité, c’est apostasier de la foi et piétiner la croix. Le faire depuis le plus haut seuil est un scandale d’une gravité sans précédent, qui n’est surpassé que par le silence craintif ou complice de la majorité de l’épiscopat.
La « passio Ecclesiæ » – passion de l’Église – s’accomplit dans la trahison d’une autorité usurpée, d’un nouveau Sanhédrin tout aussi apostat.
« L’une des choses qui m’a le plus frappé chez vous, les jeunes, ici, c’est votre capacité de dialogue interreligieux. Et c’est très important, parce que si vous commencez à vous disputer : “Ma religion est plus importante que la tienne… ”, “La mienne est la vraie, la tienne n’est pas vraie… ”. Où cela mène-t-il ? Où ? [quelqu’un répond : “La destruction”]. C’est ainsi. Toutes les religions sont un chemin vers Dieu. Elles sont – je fais une comparaison – comme des langues différentes, des idiomes différents, pour y parvenir. Mais Dieu est Dieu pour tous. Et parce que Dieu est Dieu pour tous, nous sommes tous fils de Dieu. “Mais mon Dieu est plus important que le vôtre !” Est-ce vrai ? Il n’y a qu’un seul Dieu, et nous, nos religions sont des langues, des chemins vers Dieu. Certains sont sikhs, d’autres musulmans, d’autres hindous, d’autres chrétiens, mais ce sont des chemins différents. Understood ? Mais le dialogue interreligieux, entre les jeunes, demande du courage. »
Le texte de la grande interview de Mgr Vigano avec le Dr Taylor Marshall est disponible sur le site de Monseigneur. Entretien avec le Dr. Taylor Marshall – 8 Juillet 2024
On y trouvera les publications plus récentes de Monseigneur :
La Fraternité Saint Pie X vient de publier un communiqué suite à la mise en cause de Mgr Viganò. Voici le texte. Mes commentaires sont en rouge dans le texte. Abbé François Pivert.
Nous avançons dans notre connaissance de l’Église et dans le service de Dieu. Que le Christ demande-t-il à son Église d’accomplir sur la terre ? Et donc à nous…
Voici venu le temps favorable, il faut racheter le temps, nous dit saint Paul.
Pour vous y aider, voici ce que nous avons publié.
Je vous recommande particulièrement de profiter de l’année liturgique de Dom Guéranger. Je considère cette lecture comme une des plus importantes. Dom Guéranger nous fait entrer dans les trésors que l’Église a disposés pour nous dans sa liturgie, chaque jour du carême.
En l’absence de notice de Dom Guéranger dans l’Année Liturgique, voici celle du bréviaire romain.
Jean Bosco, né dans un humble village, auprès de Castel Nuovo d’Asti, ayant perdu son père fut élevé par sa mère et dès son premier âge fit présager de lui-même des merveilles. Doux de caractère, et enclin à la piété, il se comportait parmi ses égaux avec une singulière autorité, et commença de bonne heure, avec maturité, à trancher leurs différends, à apaiser leurs querelles si facilement éveillées, à contenir les paroles honteuses et les plaisanteries lascives. Dès lors, il s’efforça de les attirer à lui par des paroles agréables, de mêler aux jeux des prières, de leur rappeler avec une merveilleuse abondance et douceur de langage, ce qu’il avait entendu aux sermons à l’église, et de presser les petits enfants d’aller le plus tôt possible et très souvent recevoir comme il convient les sacrements de Pénitence et d’Eucharistie. La beauté modeste de son visage, la douceur de ses mœurs, et la candeur de sa vie très innocente attiraient à lui tous les cœurs. Bien qu’étroitement pressé par la pauvreté de son bien familial, il ait passé une adolescence pleine de labeurs et de soucis, il n’a jamais eu, dans sa joyeuse confiance en Dieu, qu’une seule ambition, recevoir le pouvoir du sacerdoce.
Son vœu s’étant enfin réalisé, il se rendit d’abord à Chieri, puis il gagna Turin, afin d’y progresser plus activement sous le bienheureux maître Joseph Cafasso, dans la science des saints et d’adapter son esprit à l’étude de la doctrine sacrée des mœurs. Mais là, excité tout à la fois et par l’inclination de sa volonté, et par un instinct d’en haut, il tourna toute son application vers les adolescents, pour leur donner les premiers rudiments de la sagesse chrétienne. Leur nombre s’augmentant tous les jours, il chercha non sans une inspiration spéciale d’en haut, un lieu de réunion stable et sûr où il put les rassembler, et après avoir triomphé de longues et dures difficultés il l’établit dans cette partie de la ville qu’on appelle vulgairement Valdocco et se donna tout entier à cette œuvre. Peu après, avec le secours de la Vierge Mère, qui dans un songe de son enfance, lui avait fait pressentir l’avenir, Jean se décida à fonder la Société des Salésiens, dont le but serait de gagner au Christ principalement les âmes des jeunes gens. Il entreprit de même l’institution d’une nouvelle famille de Religieuses qui sous le vocable de la Mère de Dieu Auxiliatrice dirigeraient les jeunes filles dans les voies du Seigneur ; à ces deux fondations il ajouta la pieuse association des coopérateurs destinés à favoriser par leurs bons soins et leur piété les œuvres des Salésiens. C’est ainsi qu’en peu de temps un immense service fut rendu à la société chrétienne et civile.
Brûlant de la passion des âmes, il n’épargna nulle peine et nulle dépense pour faire établir largement et au loin à travers l’univers, des asiles de recueillement pour les adolescents aux jours de fête, des hospices pour les orphelins, des écoles pour les petits garçons d’ouvriers, des maisons pour la nourriture et l’éducation des enfants, et des temples à Dieu. En même temps il ne cessait pas de réchauffer la foi dans les régions subalpines, par sa parole et son exemple, de la défendre à travers toute l’Italie, en composant, éditant et publiant d’excellents livres, ni d’en propager le règne, en envoyant des missionnaires de l’Évangile, aux régions infidèles. Homme de Dieu, simple et droit, armé pour toute œuvre bonne, il se distinguait en toutes sortes de vertus que nourrissait en lui l’ardeur d’une charité très intense. L’esprit constamment élevé en Dieu et comblé de célestes charismes, ce très saint homme ne se laissait ni effrayer par les menaces, ni fatiguer par ses travaux, ni écraser par ses soucis, ni troubler par les adversités. Il recommanda par-dessus tout aux siens trois devoirs de piété : la fréquentation des sacrements de Pénitence et de la sainte Eucharistie, le culte très affectueux de Marie Auxiliatrice et l’obéissance de fils très attachés au Souverain Pontife.
On ne doit pas non plus passer sous silence qu’en de très difficiles circonstances il est allé plus d’une fois trouver le Pontife Romain pour lui demander d’adoucir les maux dérivés des lois portées en ce temps-là, contre l’Église. Ayant ainsi rempli sa vie de tant et de si grandes œuvres et peines, il en acheva le cours au premier jour des Calendes de février, en l’an du salut mil huit cent quatre-vingt-huit, la soixante-treizième année de son âge. Après que beaucoup de miracles l’eurent glorifié, le Souverain Pontife Pie XI, en l’année mil neuf cent vingt-neuf l’inscrivait au nombre des Bienheureux, et cinq ans après au rang des Saints, au jour solennel de Pâques, au dix-neuvième centenaire de la réalisation de la Rédemption du genre humain, devant une foule de pèlerins de toute nation venus à Rome, de toutes les régions du globe.