Sermons sur l’Église
14. Faire le carême pour et avec l’Église

Mes bien chers Frères,

Voici une application de la doctrine sur l’Église : faire notre carême pour et avec l’Église et plus important et plus fructueux que de le faire pour soi seul.

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Résumé du sermon

La priorité du bien de l’Église (rappel)

Nous avons vu la dernière fois que la préoccupation de l’Église doit passer avant même le souci personnel de notre âme.

Saint Paul ose même affirmer : « Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race, je souhaiterais être anathème, séparé du Christ. » Rm 9

Il est évident qu’en faisant passer notre préoccupation de l’Église avant même le souci personnel de notre âme, cela ne se fait pas au détriment de notre âme. Au contraire c’est pour elle le seul moyen de se sanctifier réellement et pleinement.

Objection : l’homme est fait pour la contemplation (Aristote) à plus forte raison le chrétien (saint Thomas d’Aquin et tous les auteurs chrétiens). C’est donc une affaire personnelle avec Dieu.

Réponse : Justement, la contemplation de Dieu est une telle richesse que l’homme et à plus forte raison le chrétien se préoccupe d’y attirer les autres. Et il prend les moyens pour cela. Le carême est un des moyens de libérer l’esprit de foi.

Le carême pour le bien de l’Église

Accomplir les demandes de Notre Dame de Fatima

« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. » 1 Cor 12

« Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. » Galates 6

« Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. » S. Jacques 5

« Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église. » Col 1, 24

Le carême est une pénitence publique.

Il est pratiqué pour la gloire de Dieu et la gloire de l’Église.

Les motifs ne manquent pas aujourd’hui où l’abomination de la désolation a envahi le sanctuaire.

Exemple : Par les prétendues bénédictions que Bergoglio veut donner aux ennemis manifestes de Dieu, l’Église est souillée dans sa réputation aux yeux des hommes, son honneur aux yeux de Dieu. Un carême bien fait lui rend réputation et honneur.

L’Église est souillée dans sa pureté par les nombreux divorces qui violent sa loi à la face de Dieu. Un carême bien fait la lave de sa honte.

L’Église est humiliée par la hiérarchie apostate. Elle est relevée par un bon carême. 

Le carême en commun

 Pratiqué en commun, c’est une aide considérable.

C’est une aide considérable, car nous ne voulons pas manquer à l’amitié.

C’est comme une cordée en montagne, comme une équipe au travail.

Les fruits que nous retirons du carême sont plus forts et meilleurs lorsqu’ils viennent de l’Église que lorsqu’ils viennent de nous seuls.

Ils sont plus forts et meilleurs, parce que nous avons plus d’entrain. C’est comme les équipes qui restaurent la cathédrale Notre Dame de Paris. La grandeur du but les encourage à des efforts qu’ils ne feraient pas pour eux seuls.

Pour l’honneur de l’Église et pour l’honneur de Marie