Sermon ~ mise en garde contre les vices de notre époque
8. Le martyre, modèle de vie chrétienne

Mes bien chers Frères,

Pour les bons chrétiens, le martyre est non seulement un don de Dieu, il est aussi un modèle de vie chrétienne. Ainsi l’ont considéré les premiers moines. Puis, à l’époque moderne, la vie chrétienne fut considérée sous un tout autre angle… jusqu’à ce que nous tombions dans le modernisme. Allons-nous continuer à descendre la pente ou voulons-nous la remonter ?

Télécharger

Résumé du sermon

Dieu est vrai, bon et un. Souverain vrai = souveraine sagesse. Souverain bon = bien suprême. Souverain un.

Les attitudes opposées

Contre Dieu vrai. Pire que le mensonge, la négation de la vérité, la négation qu’il existe une vérité. Pire encore : l’homme impose sa fausse sagesse à la réalité.

Contre Dieu souverainement bon. L’erreur est le personnalisme. Soit l’amour de Dieu, soit l’amour de soi. Lorsque l’amour de soi est érigé en système, c’est le personnalisme. Personnalisme = aimer Dieu par intérêt personnel au lieu de l’aimer parce qu’il est bon. Acte de charité : Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et par-dessus toute chose parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable.

Contre Dieu : le libéralisme qui fait deux parts dans la vie, une pour Dieu, une pour soi-même.

La perfection du martyre

Le martyr, au contraire, témoigne de la vérité suprême de Dieu. Non seulement la vérité théorique, mais aussi la présence de Dieu en lui pendant son martyre. Sainte Blandine qui vient d’être blessée par une vache dans l’arène demande quand on va l’exposer à la vache. Il faut qu’elle constate les blessures sur son corps pour admettre qu’elle a déjà souffert.

Dieu souverain bien : il méprise tout par amour de Dieu.

Dieu un : le martyr met l’unité parfaite dans sa vie, il cesse d’être partagé entre le monde et Dieu, il n’y a plus que Dieu.

Comment nous pouvons atteindre la perfection du martyre
sans être martyrs

Adhérer à la foi qui est la seule sagesse souveraine. En témoigner.

Fuir le personnalisme, c’est-à-dire l’intérêt personnel. Aimer l’Église, charité commu­ni­cative : suite de l’acte de charité : …et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.

Mettre l’unité dans notre vie : ne pas être partagés entre l’amour du monde et l’amour de Dieu.