Mes bien chers Frères,
Jésus dans le Saint-Sacrement est-il une force ? C’est ce qu’affirme Benoît XVI, est-ce vrai ?
Résumé du sermon
L’éternité de Dieu et ses conséquences
La connaissance de Dieu est inhérente à la nature humaine.
– parce que le père se fait connaître à ses enfants,
– parce que Dieu a donné aux hommes l’intelligence pour cela,
– parce qu’il leur a donné la volonté pour l’aimer consciemment, en toute liberté,
– parce que l’homme est créé à l’image de Dieu,
Cette connaissance entraîne nécessairement :
– la certitude de l’éternité de Dieu, avec son immutabilité, sa perfection,
– la certitude que Dieu est l’ens a se, l’être qui vit par soi-même, tandis que la créature est un ens ab alio, un être qui ne vit qu’en dépendance de Dieu
– la certitude de la sagesse de Dieu qui est source de toute vérité, et donc l’immutabilité de la vérité. – L’exemple de ce qu’est une famille
– La certitude de la finalité de toute chose qui est ordonnée à Dieu, la fin de toute chose
Telles sont les bases de toute connaissance et de toute la morale.
Même après le péché originel, même chez ceux qui n’ont pas la grâce mais qui ont une certaine honnêteté, par exemple Aristote, Sophocle, mais aussi les Romains antiques,
Le grand cri de la liberté
Un homme révolté ne peut rien accepter de tout cela, il lui faut être libre d’une liberté absolue.
La révolte des jouisseurs – La révolte de l’esprit
La révolte de l’esprit : refus de la finalité, de la sagesse de Dieu, donc de la vérité,
Dieu a besoin des hommes (la cabbale) – Dieu au service de l’homme (Vatican II)
« La religion du Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion (car c’en est une) de l’homme qui se fait Dieu. Qu’est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? cela n’a pas eu lieu. … Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme. »
Dieu, force de l’univers : l’Eucharistie est une force (Benoît XVI)
Le triomphe de la révolte chez les catholiques
Le triomphe du démon est d’avoir fait adopter cette révolte par l’Église moderne. Ce faisant, il lui donne un dynamisme, une “spiritualité” qui lui manquaient.
Les traditionalistes sont atteints par cette révolte quand ils ne se placent plus dans l’absolue transcendance de Dieu. Préoccupation trop humaines, indépendance de la liberté, négligence du Saint-Esprit, fuite de la Croix, ne plus prendre le Christ comme modèle, etc.
Les grands dangers de la tolérance. Ne pas heurter le monde, ne plus faire profession publique de la vérité.
Les remèdes : le rosaire, Notre Dame de Fatima, l’apostolat,
L’enseignement de Mgr Lefebvre, ses livres, ses conférences,
