« Parce que “nous péchons tous en bien des choses”, chacun doit avoir devant les yeux non seulement la miséricorde et la bonté [de Dieu], mais aussi la sévérité et le jugement, et l’on ne doit pas se juger soi-même, même si on n’est conscient d’aucune faute. Car toute la vie des hommes doit être examinée et jugée non pas par un jugement d’homme, mais par celui de Dieu “qui éclairera les secrets des ténèbres et rendra manifestes les secrets des cœurs ; et alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient”, lui qui, comme il est écrit, “rendra à chacun selon ses œuvres”. »
Afin que vous compreniez bien la pénitence qui sera l’objet du prochain sermon, il m’a paru nécessaire de vous exposer la doctrine de la justification qui est sans doute encore plus contredite et méprisée aujourd’hui qu’à l’époque de Luther.
Je vous ai déjà fait trois sermons sur le mariage en 2018, mais sans vous expliquer en quoi il est un sacrement. Il est temps, maintenant, de mettre en lumière le mariage à la lumière du « mystère du Christ et de l’Église », c’est l’enseignement de saint Paul.
Vous comprendrez ainsi pourquoi je traite du sacrement de mariage juste après le sacrifice eucharistique et l’ordre.
Puissions-nous restaurer la pratique du service et du dévouement ! C’est le fondement de toute vie en société et c’est parce que l’égoïsme domine que nous avons si peu de vocations sacerdotales. Les époques vraiment catholiques nous montrent l’exemple qui doit être admiré mais, surtout, admiré.
Seigneur, donnez-nous des prêtres ! Seigneur, donnez-nous de saints prêtres ! Seigneur, donnez-nous beaucoup de saints prêtres !
Un sermon sur la vocation sacerdotale n’intéressera-t-il que les jeunes hommes ? Non, bien évidemment, il vous concerne tous, premièrement car Jésus-Christ nous demande à tous de prier pour avoir des prêtres, ensuite car il vous donnera l’estime du sacerdoce et, surtout, car la vocation est le fruit d’une œuvre commune qu’il vous revient à vous tous d’accomplir, chacun à votre place.