Le piège du bouton « J’aime »

En vue notamment – et pas seulement – de l’affichage de publicités ciblées, la société Meta Platforms Ireland (qui gère le réseau dit ‘social’ en ligne Facebook) collecte des informations sur les activités de ses utilisateurs, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du réseau Facebook, et les met en relation avec le compte Facebook de l’utilisateur concerné. Les données relatives aux activités en dehors du réseau Facebook proviennent, d’une part, de la consultation de pages internet et d’applications tierces reliées à Facebook à travers des interfaces de programmation et, d’autre part, de l’utilisation des autres services en ligne appartenant au groupe Meta (dont Instagram et WhatsApp). Instagram dont il est courant d’entendre dire qu’il s’agit d’un réseau sûr, dont les données ne peuvent être divulguées Dans ce cadre, Meta utilise notamment des « social plugins », qui sont insérés dans leurs sites par des exploitants de sites internet tiers, le plus répandu étant le bouton « J’aime » de Facebook. Lors de chaque consultation des pages contenant ce bouton, les « cookies » sont installés sur l’appareil de l’utilisateur et Meta reçoit l’URL de la page consultée, l’heure et l’adresse IP utilisée. Il n’est pas nécessaire que l’utilisateur ait cliqué sur le bouton « J’aime » de la page, le simple fait de la visualiser suffisant à collecter les données.

Source : Lefebvre-Dalloz