Sermon ~ L’Église à travers l’Apocalypse
207. Tu n’es ni froid, ni chaud. Je te vomirai de ma bouche.

Mes bien chers Frères,

Voici la dernière lettre aux Églises d’Asie, lettre que j’ai failli omettre. Il y est encore question de charité. Saisissons l’importance de la charité.

Notre Seigneur donne un remède, le remède, sur lequel il reviendra par la suite : sa passion. Elle est un collyre pour les yeux, c’est-à-dire qu’elle rend la vue, elle fait voir et comprendre les choses. Oh ! Que nous avons bien besoin de ce collyre !

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Texte sacré de l’Apocalypse

Chapitre 3. Et à l’Ange de l’Église de Laodicée, écris : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véridique, qui est le principe de la création de Dieu : Je sais tes œuvres, que tu n’es ni froid ni chaud : plût au ciel que tu fusses froid ou chaud ! Mais parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni chaud, je commencerai à te vomir de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de personne : et tu ne sais pas que c’est toi qui es le misérable, pitoyable, pauvre, aveugle et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé au feu ; afin que tu deviennes riche et que tu te revêtes de vêtements blancs, et que n’apparaisse point la confusion de ta nudité, et frotte tes yeux avec un collyre, afin que tu voies. Pour moi, ceux que j’aime, je les reprends et je les corrige. Excite donc ton zèle, et fais pénitence. Voici que je me tiens à la porte, et je frappe : si quelqu’un entend ma voix, et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. À celui qui vaincra, je donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu, et je me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a une oreille entende ce que l’Esprit dit aux Églises.