Sermon ~ La vertu de force

Mes Bien chers Frères,

Et voici la vertu de force ! Comme, à la fin du sermon, je vous fais la lecture d’un texte, je vous le donne ci-dessous afin que vous puissiez le lire à tête reposée. Il en vaut la peine.

Reine des martyrs, priez pour nous !

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«  Le second fait manifeste qu’il faut considérer pour connaître notre temps, c’est la multiplication des martyrs. Les États les plus ouvertement athées sont — comme il est normal parce qu’il s’agit d’apostasie — plus violemment persécuteurs des chrétiens que les États païens qui voulurent, dans les premiers siècles de l’Église, empêcher sa diffusion.

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Fête du Sacré-Cœur
Sermon de saint Bonaventure

Votre côté a été percé, pour qu’une entrée nous y fût ouverte. Votre Cœur a été blessé, afin qu’en lui et en vous, nous puissions habiter, à l’abri des perturbations du dehors. Toutefois il a encore été blessé pour que la blessure visible nous révélât la blessure invisible de l’amour. Pouvait-il mieux montrer cet amour ardent qu’en laissant blesser d’un coup de lance non seulement son corps, mais son Cœur aussi en même temps ? La blessure corporelle indique donc la blessure spirituelle. Qui n’aimerait ce Cœur profondément blessé ? Qui ne paierait d’amour celui qui a tant aimé ? Qui n’embrasserait un amant si chaste ? À nous qui demeurons encore dans notre enveloppe corporelle, à nous d’aimer de toutes nos forces, de payer d’amour, d’embrasser notre divin blessé, à qui des vignerons impies ont percé les mains et les pieds le côté et le Cœur ; à nous, de rester près de lui, afin qu’il daigne enchaîner du lien et blesser du trait de son amour, notre cœur encore dur et impénitent.