Les grandes batailles navales de la Seconde Guerre mondiale (1939–1945) ont vu s’affronter encore les plus grands navires de guerre, aujourd’hui dépassés par les avions et les missiles. Dans ces batailles, la taille des canons était l’élément le plus important. D’ordinaire, seuls de grands navires de guerre pouvaient en affronter d’autres : par exemple, en 1941, il fallut le plus grand cuirassé allemand, le Bismarck, pour couler le H.M.S. Hood, fleuron de la marine britannique ; tout comme il fallut deux poids lourds de la marine britannique, le Rodney et le George V, pour venir à bout du Bismarck.
Mais la Seconde Guerre mondiale elle-même, la plus grande des guerres que l’on ait connues jusqu’ici, n’est encore rien en comparaison de la guerre spirituelle qui fait rage depuis la chute d’Adam et Eve et qui durera jusqu’à la fin du monde, entre les forces du Bien et du Mal, car l’enjeu, c’est le salut ou la damnation éternelle des âmes. Dans cette guerre, le poids lourd du camp du Mal est le Prince des anges déchus, Satan en personne. Son intelligence et sa ruse diaboliques l’emportent infiniment sur celles des simples mortels, comme on le voit dans la crise covidienne. Des hommes honnêtes, qu’il s’agisse d’hommes politiques, de médecins ou de qui que ce soit, se démènent sans compter pour s’opposer aux satanistes. Mais en vain, hélas, car les ennemis de Dieu préparent déjà cette attaque contre l’humanité depuis des siècles sous la direction de Satan. Et cette lutte devient toujours plus féroce, à mesure que nous nous approchons de la fin du monde. Aussi tous les crimes de l’épidémie finiront-ils par triompher – à moins que les amis de Dieu ne fassent appel à leur propre pièce maîtresse, la Mère de Dieu, qui au Japon en 1973 nous a dit : » Je suis la seule maintenant qui puisse vous aider. »
Mais pourquoi est-elle la pièce maîtresse de toutes les forces du Bien ? Parce qu’elle a écrasé la tête du Serpent, parce qu’elle a surmonté, par sa profonde humilité, toutes les incitations et les tentations du démon au moment de la Passion, de la mort et de la Résurrection de son Fils. Elle est restée absolument fidèle à Dieu, et son divin Fils l’a récompensée en la faisant Reine de tout Univers, qui englobe tous les anges, fidèles ou déchus, y compris Satan. Aucune créature n’a jamais servi Dieu sur terre aussi fidèlement qu’Elle. Aucune créature n’a jamais été récompensée par Lui avec un pouvoir comparable sur toute la création. C’est pourquoi les catholiques l’ont toujours vénérée à toutes les époques de l’Église, mais surtout à l’époque moderne, depuis qu’en 1884 le pape Léon XIII eut une révélation célèbre de la libération de Satan de l’enfer, punition divine du genre humain, lequel s’était rendu par son libéralisme plus pécheur que jamais.
Pour le 20ème siècle, Notre Seigneur nous a dit que la dernière dévotion qu’Il accorderait à un monde s’abîmant vers sa fin, serait le Cœur Douloureux et Immaculé de Sa Mère. Peut-être a-t-Il pensé que les hommes pourraient Le repousser Lui-même en tant qu’homme, alors qu’ils auraient certainement plus de mal à repousser la plus douce et la plus tendre des mères. C’est pourquoi Elle apparaît partout dans le monde en ces derniers temps, suppliant les hommes d’écouter son Fils et de ne pas abandonner leur âme aux feux inextinguibles de l’enfer, pour les siècles des siècles. Et chaque fois qu’elle apparaît, elle demande de prier le Rosaire, en particulier pour le Pape, les évêques et les prêtres, car elle sait comme personne d’autre combien l’humanité dépend de l’unique et véritable Église de Son Fils, et combien cette Église dépend de ses ministres humains, faillibles, certes, mais les indispensables hommes d’Église.
C’est pourquoi, l’année dernière, un bouquet de rosaires a été organisé dans le principal sanctuaire marial d’Angleterre, à Walsingham, dans le Norfolk. Il a bien réussi, et alors cette année il est renouvelé, avec un jour supplémentaire. L’année dernière, 105 Mystères ont été priés et remis entre les mains de la Très Sainte Vierge ; cette année-ci, si Dieu veut, nous en dirons 150. Pour toutes les âmes éloignées de Walsingham mais souhaitant participer à ce bouquet de rosaires, l’heure d’été anglaise est le Greenwich Mean Time plus une heure (GMT+1). Donc des Rosaires complets sont prévus le 7 octobre à 20h ; les 8 et 9 octobre à 9h30 et 11h30, et 15h00 et 20h00 ; enfin le dimanche 10 octobre à 9h30.
Pourquoi tant de rosaires ? Parce que le Covid nous révèle à quel point les temps sont mauvais, et que seule Marie peut maintenant nous aider. Mais Elle, oui, Elle le peut ! Kyrie eleison.