Sermon Qui est Dieu ~ 18 Dieu est vivant

Mes bien chers Frères,

Le Frère Denis du Sacré-Cœur est désormais sous-diacre, il prie le bréviaire chaque jour pour l’Eglise et pour vous tous. Nous avons un nouveau prêtre en Irlande pour la Fidélité Catholique, et Mgr Williamson se porte bien. Deo gratias !

Voici mon sermon.

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Résumé du sermon
Qui veut sauver sa vie la perdra

Résumé du sermon

Un sermon très simple, mais important… Dieu est vivant, c’est une évidence, et cela va nous permettre de mieux comprendre ce que c’est de vraiment vivre, car le monde moderne a faussé aussi – que n’a-t-il pas faussé ? – la notion de la vie. Le coronacircus en est la preuve : au nom de la vie, que n’a-ton pas détruit !

1. Qu’est-ce que la vie.

Définition : la vie est le mouvement de soi-même, de l’intérieur. Ce mouvement est la quête d’une perfection, il cesse donc lorsque la perfection est atteinte. On ne bouge pas pour bouger, on ne change pas pour changer, mais pour parvnir au but.

Les diverses vies : végétale, animale inférieure (la moule), animale supérieure (le chien), intellectuelle, surnaturelle (celle de Dieu en nous par la grâce).

2. Plus une vie est intérieure, plus elle est une vie, plus elle est extérieure, moins elle est une vie. Le vieillard qui ne court pas est plus vivant que l’enfant qui court, le moine plus vivant que l’ouvrier, etc.

3. Dieu est la vie parfaite

Il est la vie parfaite parce qu’il est la perfection. Certes il ne change pas, ne se meut pas, mais la vie désigne plus la perfection que le mouvement pour l’acquérir.

4. La pratique de la vie

– la vie morale

– le rayonnement de la vie

– les ennemis de la vie

Celui qui veut sauver sa vie la perdra

S. Cyrille : Saint Paul nous apprend comment on doit perdre sa vie pour la sauver, lorsqu’il, parle de ceux qui ont crucifié leur chair avec ses vices et ses concupiscences (Ga 5, 24), c’est-à-dire qui soutiennent avec courage et piété les combats de la vie chrétienne.

Origène : Ces paroles peuvent s’entendre de deux manières: premièrement, si quelqu’un, par affection pour la vie présente, épargne son âme dans la crainte de la mort, et parce qu’il croit que cette mort est la perte de son âme, en voulant sauver son âme, de cette manière, il la perdra, et lui fera perdre tous ses droits à la vie éternelle. Mais celui, au contraire, qui méprise la vie présente et qui aura combattu jusqu’à la mort pour la vérité (cf. Si 4, 23), celui-là perdra son âme pour cette vie, mais comme il la perd pour Jésus-Christ, il la sauve infailliblement pour la vie éternelle. Ou bien encore, dans un autre sens Si quelqu’un comprend en quoi consiste le salut véritable, et veut procurer ce salut à son âme, en se renonçant lui-même, il perd son âme pour Jésus-Christ, quant à la jouissance des plaisirs charnels; et en perdant son âme de cette manière, il la sauve par les oeuvres de piété. Cette expression: « Celui qui voudra, » indique que cette proposition et celle qui précède n’ont qu’un seul et même sens. Si donc ce que Jésus a dit plus haut: « Qu’il se renonce lui-même, » doit s’entendre de la mort du corps, nous devons conclure que tout doit s’entendre de cette mort seule. Si, au contraire, se renoncer soi-même c’est se dépouiller de toute habitude de vie sensuelle, perdre son âme, c’est Vivre entièrement séparé des plaisirs de la chair.