Chers Amis,
Avez-vous noté la retraite que nous prêchons du lundi 19 août, midi, au samedi 24 à 14 heures, au prieuré N. D. du Christ-Roi (La Villeneuve). Il y a déjà plusieurs inscrits, dépéchez-vous pour en profiter et en faire profiter vos amis !
Je suis en pèlerinage à Lourdes avec la communauté et nous confions toutes vos intentions à la Sainte Vierge.
Je vous donne le sermon que j’ai donné au prieuré dimanche dernier. Il reprend en grande partie celui que j’ai déjà mis sur ce site, mais de façon différente. Il devrait donc vous intéresser.
J’y ajoute ci-dessous le récit des trois apparitions par sainte Catherine Labouré.
TéléchargerLe message de Marie à sainte Catherine Labouré
Texte établi par le Père Laurentin
« Au soir du 18 juillet 1830, c’est précisément sœur Marthe qui donne l’instruction au séminaire. C’est la veille de la fête de Monsieur Vincent. Elle évoque chaleureusement la piété du fondateur envers la Vierge Marie. Catherine boit ses paroles. Elle a vu Monsieur Vincent. Elle a vu Notre Seigneur… Elle n’a pas vu la Sainte Vierge. Et la voila emportée par un nouvel élan : « Je me suis couchée avec la pensée que, cette même nuit, je verai ma Bonne Mère, il y avait si longtemps que je désirais la voir ! »
Et c’est ce qui arrive :
« Enfin, à 11 heures et demie du soir, je m’entendis appeler par mon nom :
— Ma sœur, ma sœur !
— M’éveillant, j’ai regardé du côté où j’entendais la voix qui était du côté du passage. Je tire le rideau. Je vois un enfant habillé de blanc, âgé à peu près de quatre à cinq ans, qui me dit :
— Levez-vous en diligence et venez à la chapelle, la Sainte Vierge vous attend !
Aussitôt la pensée me vient
— Mais on va m’entendre !
Cet enfant me répond :
— Soyez tranquille, il est 11 heures et demie, tout le monde dort bien. Venez, je vous attends.
— Je me suis dépêchée de m’habiller, et me suis dirigée du côté de cet enfant, qui était resté debout, sans avancer plus loin que la tête de mon lit. Il m’a suivie, ou plutôt je l’ai suivi, toujours sur ma gauche, portant des rayons de clarté partout où il passait. Les lumières étaient allumées partout où nous passions, ce qui m’étonnait beaucoup. Mais bien plus surprise lorsque je suis entrée à la chapelle… la porte s’est ouverte, à peine l’enfant l’avait touchée du bout du doigt. »
« Mais ma surprise a été encore bien plus complète quand j’ai vu tous les cierges et flambeaux allumés : ce qui me rappelait la messe de minuit. Cependant je ne voyais point la Sainte Vierge. L’enfant me conduisit dans le sanctuaire, à côté du fauteuil de Monsieur le Directeur. Et là, je me suis mise à genoux, et l’enfant est resté debout tout le temps. Comme je trouvais le temps long, je regardais si les veilleuses ne passaient pas par la tribune. Enfin, l’heure est arrivée, l’enfant me prévient. Il me dit :
— Voici la Sainte Vierge. La voici.
J’entends comme un bruit… comme le frou-frou d’une robe de soie, qui venait du côté de la tribune, auprès du tableau de saint Joseph, qui venait se poser sur les marches de l’autel, du côté de l’Évangile, dans un fauteuil pareil à celui de sainte Anne.
— Pourtant, ce n’était pas sainte Anne qui était dans ce fauteuil, mais la Sainte Vierge seulement… Ce n’était pas la même figure que sainte Anne… Je doutais si c’était la Sainte Vierge.
Cependant l’enfant qui était là me dit :
— Voici la Sainte Vierge.
Ả ce moment, il me serait impossible de dire ce que j’ai éprouvé, ce qui se passait au-dedans de moi. Il me semblait que je ne voyais pas la Sainte Vierge. »
Debout dans le chœur, Catherine observe attentivement le fauteuil où la visiteuse est assise en face d’elle, sur les marches de l’autel. Il est pareil à celui du tableau accroché au-dessus du reliquaire de Monsieur Vincent.
L’enfant répète :
« — Voici la Sainte Vierge. »
Mais Catherine ne réalise pas. Elle reste à distance, près du fauteuil de M. Richenais, placé là en vue de la grand-messe de saint Vincent.
« C’est alors que cet enfant me parla, non plus comme un enfant, mais comme un homme le plus fort et des paroles les plus fortes. Alors, regardant la Sainte Vierge, je n’ai fait qu’un saut auprès d’elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge. Là, il s’est passé un moment, le plus doux de ma vie. Il me serait impossible de dire ce que j’ai éprouvé. Elle me dit comment je devais me conduire envers mon directeur, et plusieurs autres choses que je ne dois pas dire ; la manière de me conduire dans mes peines. »
La Vierge lui montre de la main gauche le pied de l’autel, c’est là que je dois venir me jeter et répandre mon cœur, continue Catherine.
« Je recevrai toutes les consolations dont j’aurai besoin. Je lui ai demandé ce que signifiaient toutes ces choses que j’avais vues. Elle m’expliqua tout. »
Quelles explications Catherine a-t-elle entendues, durant cette rencontre intime, au contact de Notre-Dame ? Elle les a transcrites, à la fin de sa vie, le 30 octobre 1876, par deux fois. Nous établissons la version la plus complète possible en collationnant les deux rédactions (éditées en synopse dans CLM 1, p. 352-357).
« Mon enfant, le Bon Dieu veut vous charger d’une mission. Vous aurez bien de la peine, mais vous vous surmonterez en pensant que vous le faites pour la gloire du Bon Dieu. Vous connaitrez ce qui est du Bon Dieu. Vous en serez tourmentée, jusqu’à ce que vous l’ayez dit à celui qui est chargé de vous conduire. Vous serez contredite. Mais vous aurez la grâce. Ne craignez pas. Dites tout avec confiance et simplicité. Ayez confiance. Ne craignez pas. Vous verrez certaines choses. Rendez-en compte (c’est-a-dire : de ce que vous verrez et entendrez). »
« Vous serez inspirée dans vos oraisons, rendez-en compte. »
Cette promesse d’assistance est suivie par l’annonce de malheurs :
« Les temps seront mauvais. Les malheurs viendront fondre sur la France. Le trône sera renversé. Le monde entier sera renversé par des malheurs de toute sorte (la Sainte Vierge avait l’air très peinée en disant cela) ». Mais venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur : grands et petits.
« Mon enfant, j’aime à répandre les grâces sur la Communauté en particulier. Je l’aime beaucoup, heureusement. Et pourtant j’ai de la peine. Il y a de grands abus sur la régularité. Les Règles ne sont pas observées. Il y a un grand relâchement dans les deux Communautés. Dites-le à celui qui est chargé de vous, quoiqu’il ne soit pas supérieur. Il sera chargé d’une manière particulière de la Communauté. Il doit faire tout son possible pour remettre la Règle en vigueur. Dites-lui de ma part qu’il veille sur les mauvaises lectures, les pertes de temps, et les visites. Lorsque la Règle sera remise en vigueur, il y aura une Communauté qui viendra se réunir à la vôtre. Ce n’est pas l’habitude. Mais je l’aime… Dites qu’on la reçoive. Dieu les bénira, et elles y jouiront d’une grande paix. »
C’est en 1850, que se réalisera cette prédiction ; deux Communautés entrèrent dans la famille de saint Vincent : celle des Sœurs de la Charité, fondée par Élisabeth-Ann Seton, puis celle des Sœurs de Charité d’Autriche, fondée par Léopoldine de Brandis.
« La Communauté jouira d’une grande paix. Elle deviendra grande, » conclut Notre-Dame.
Mais c’est pour enchaîner sur l’annonce de troubles imminents.
« De grands malheurs arriveront. Le danger sera grand. Cependant, ne craignez point, dites de ne point craindre ! La protection de Dieu est toujours là d’une manière toute particulière, et saint Vincent protégera la Communauté – la Sainte Vierge était toujours triste –. Mais je serai moi-même avec vous. J’ai toujours veillé sur vous. Je vous accorderai beaucoup de grâces. Le moment viendra où le danger sera grand. On croira tout perdu. Là, je serai avec vous ! Ayez confiance, vous connaitrez ma visite et la protection de Dieu, et celle de saint Vincent sur les deux Communautés. Ayez confiance ! Ne vous découragez pas. Là je serai avec vous. Mais il n’en est pas de même des autres Communautés. Il y aura des victimes. (La Sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela.) Pour le clergé de Paris, il y aura des victimes : Monseigneur l’Archevêque (à ce mot, des larmes à nouveau) mourra. »
Cette prédiction n’aura pas de réalisation en 1830. Il ne s’agit pas non plus de la mort de Mgr Affre, tué sur les barricades de juin 1848. L’autographe de Catherine précise le temps : quarante ans après la vision de 1830. Il s’agit donc de la mort de Mgr Darboy en 1871 durant la commune. Catherine n’a malheureusement consigné cette interprétation qu’en 1876, mais elle se souvient l’avoir dit à M. Aladel bien des années avant, précise-t-elle
« Ả ces mots je pensai : Quand est-ce que ce sera ? J’ai très bien compris quarante ans après. » (La deuxième rédaction ajoute : « et dix ans après la paix ».)
« Ả ce sujet, M. Aladel me répondit — Savons-nous si vous y serez et moi aussi ?
Je lui ai répondu : — D’autres y seront, si nous n’y sommes pas. »
L’apparition insistait sur les malheurs proches :
« Mon enfant, la Croix sera méprisée. On la mettra par terre. Le sang coulera. On ouvrira de nouveau le côté de Notre Seigneur. Les rues seront pleines de sang. Monseigneur l’Archevêque sera dépouillé de ses vêtements. (Ici la Sainte Vierge ne pouvait plus parler, la peine était peinte sur son visage.) Mon enfant – me disait-elle – le monde entier sera dans la tristesse. »
Enfin la vision commence à communiquer à Catherine des projets qui se préciseront plus tard : la nouvelle Association des Enfants de Marie que devra fonder son confesseur ; on y célébrera en grande pompe le Mois de Marie et celui de saint Joseph ; « il y aura beaucoup de dévotion au Sacré-Cœur ».
Reprenons ici l’autographe de 1856 où Catherine raconte la fin de l’apparition.
« Je suis restée je ne sais combien de temps. Tout ce que je sais c’est que, quand elle est partie, je n’ai aperçu que quelque chose qui s’éteignait, enfin plus qu’une ombre qui se dirigeait du côté de la future tribune à droite, par le même chemin par où elle était arrivée. Je me suis relevée de dessus les marches de l’autel et j’ai aperçu l’enfant là où je l’avais laissé.
Il me dit : — Elle est partie.
« Nous avons repris le même chemin, toujours tout allumé, et cet enfant était toujours sur ma gauche. Je crois que cet enfant était mon ange gardien, qui s’était rendu visible pour me faire voir la Sainte Vierge, parce que j’avais beaucoup prié pour qu’il m’obtienne cette faveur. Il était habillé de blanc, portant une lumière miraculeuse avec lui, c’est-à-dire qu’il était resplendissant de lumière, âgé à peu prés de quatre à cinq ans. Revenue à mon lit, il était 2 heures du matin, j’ai entendu sonner l’heure. Je ne me suis point rendormie. »
L’équipée a donc duré deux heures et demie, et Catherine, très lucide jusqu’au matin, est sûre de n’avoir pas rêvé.
Mais comment dire cela au confesseur si dissuasif. Elle en est tourmentée, mais finit par obéir. Sans succès. M. Aladel ne voit là qu’illusion et imagination. Ses préoccupations concordent pourtant avec le message. Il travaille au renouvellement de la Compagnie. Mais il se dit : de quoi se mêle cette jeune sœur ? Et la perspective d’être promu fondateur le choque. Flatterie déguisée sous les dehors d’une mission ! Enfin cette prophétie de malheur sur une nouvelle révolution lui parait invraisemblable. Le transfert des reliques de Monsieur Vincent a suscité une grande ferveur dans le peuple, et la rapide conquête de l’Algérie promet à la France une grande prospérité, lui semble-t-il.
Et voila qu’éclate la révolution de 1830 : 27-29 juillet, les Trois “Glorieuses”, avec le renversement du roi, et les troubles sanglants qui avaient été annoncés.
« Même l’archevêque de Paris a été l’objet de la fureur de la populace, obligé de se travestir et de se cacher. On croit voir reparaître les mauvais jours de 1793 » constate M. Étienne.
Enfin, la protection des Lazaristes et des Filles de la Charité s’est vérifiée. Les menaces de jeunes émeutiers se sont arrêtées à la porte de la Maison. Contrairement à toute vraisemblance, la parole de Catherine « un évêque poursuivi trouvera abri chez les Lazaristes » s’est réalisée en la personne de l’archevêque Frayssinous, ministre des cultes, qui vint demander l’hospitalité à M. Salhorgne, supérieur général.
Aladel écoute donc Catherine avec plus d’intérêt, mais « sans lui donner à entendre qu’il attachât la moindre importance à ses visions ». Catherine revient aux confessions normales, ordinaires. Le confesseur espère que ce sera durable.
Mais non, quatre mois plus tard, la voici porteuse d’une consigne précise : faire frapper une médaille à l’effigie de l’Immaculée, qu’elle a vue rayonnante des dons de Dieu.
Le 27 novembre en effet, elle a été saisie à nouveau d’un « grand désir de voir la Sainte-Vierge, désir si fort que j’avais la conviction que je la verrai belle dans son plus beau vêtement. J’ai aperçu la Sainte-Vierge à la hauteur du tableau de saint Joseph… Debout, habillée de blanc, une taille moyenne, la figure si belle qu’il me serait impossible de dire sa beauté. Elle avait une robe de soie blanc aurore. »
« C’est à 5 heures et demie du soir, pendant l’oraison, dans un profond silence la Vierge n’apparaît plus à gauche, mais à droite, plus près du maitre-autel. »
Catherine n’a pas eu à se déplacer. Elle a vu de sa place (en avant, à droite) où elle méditait dans les rangs serrés des sœurs. Et personne ne s’en est aperçu.
Aladel l’accueille fort mal, et rien ne sera noté sur l’heure. Mais voici ce qu’il a retenu de la confidence de Catherine :
« La novice a vu dans l’oraison un tableau représentant la Sainte Vierge telle qu’elle est ordinairement représentée sous le titre d’Immaculée Conception, en pied (c’est-à-dire debout) et tendant les bras. Elle était vêtue d’une robe blanche et d’un manteau de couleur bleu argenté, avec un voile aurore. Il sortait de ses mains, comme par faisceaux, des rayons d’un éclat ravissant. La sœur entendit au même instant une voix qui disait : “Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux hommes.” »
Autour du tableau, elle lut, en caractères d’or, l’invocation suivante :
« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »
L’autographe de Catherine précise ses sentiments d’alors :
« Ici je ne sais m’exprimer sur ce que j’ai éprouvé et ce que j’ai aperçu : la beauté et l’éclat, les rayons ! »
« Je répands ces grâces sur les personnes qui me les demandent, entendit Catherine. Elle me fit comprendre combien il était agréable de prier la Sainte Vierge et combien elle était généreuse envers les personnes qui la prient. Que de grâces elle accordait aux personnes qui les lui demandent, quelle joie elle éprouve en les accordant !
« Ả ce moment, où j’étais, où je n’étais pas, je jouissais, je ne sais. »
Aladel continue son récit en termes qui coïncident laconiquement avec ceux de Catherine :
« Quelques moments après, ce tableau se retourne, et sur le revers, elle distingue la lettre M surmontée d’une petite croix et, au bas, les saints Cœurs de Jésus et de Marie. Après que la sœur eut bien considéré tout cela, la voix lui dit :
« Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle, et les personnes qui la porteront indulgenciée et qui feront avec piété cette courte prière, jouiront d’une protection toute spéciale de la Mère de Dieu. »
Voilà comment Aladel racontera plus tard l’apparition. Mais sur le moment il l’accueille fort mal. Ce retour des visions est mauvais signe : — Pure illusion ! rétorque-t-il. Si vous voulez honorer Notre Dame, imitez ses vertus, et gardez-vous de l’imagination !
Catherine se retire, apparemment calme, sans s’inquiéter davantage, constate le confesseur (n° 52, CLM 1, p. 220). Mais cela tient avant tout à sa maitrise d’elle-même, et à la grâce promise, car le choc a été rude. Soulagée d’avoir osé parler, elle tente maintenant d’obéir.
Aladel s’est si peu intéressé au message qu’il n’a jamais retenu la date de cette première apparition : 27 novembre. Catherine la rappellera beaucoup plus tard, en 1841. Il n’a pas davantage mesuré combien de jours après l’événement, Catherine vint lui en faire part. L’important, pour lui, c’est de l’inviter fermement à ne point y revenir.
Dernière apparition en décembre 1830.
Mais voici qu’en décembre, elle revoit le tableau. Elle rédigera plus tard le récit de cette troisième apparition de Notre-Dame : deuxième de la médaille, troisième et dernière de la Vierge. Elle n’a pas remarqué le temps, c’est-a-dire la date.
Comme le 27 novembre, c’est à 5 heures et demie, après le point de la méditation. Et c’est le même signal : le frou-frou d’une robe de soie. Cette fois, elle vient de derrière l’autel, et la médaille se présente au centre, un peu en arrière du tabernacle.
La Vierge a la même robe montante, couleur d’aurore, et le même voile bleu. – Les cheveux en bandeaux couvrent une espèce de serre-tête garni d’une petite dentelle de la longueur de deux travers de doigt – précise-t-elle minutieusement. Les rayons issus des mains remplissaient tout le bas de manière qu’on ne voyait plus les pieds de la Sainte Vierge. Et, cette fois encore, une voix se fait entendre, au fond du chœur :
— Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent.
L’apparition a le caractère d’un adieu. Catherine reçoit cet avis :
« Vous ne me verrez plus, mais vous entendrez ma voix pendant vos oraisons. »
Toutes ont eu lieu à la chapelle de la rue du Bac. Seules des communications ou inspirations intérieures les prolongeront.
La grande expansion de la médaille a commencé au début de 1834. Le cap des 500 000 exemplaires est franchi à l’automne de la même année. Dès lors, le mouvement se répand à l’échelle mondiale. Cette fulgurante expansion s’accompagne de conversions, guérisons, protections qui alimentent les conversations quotidiennes.
C’est le peuple qui la nomme “miraculeuse”.
Bibliographie :
• R. Laurentin : Catherine Labouré, Récits et preuves,
• La petite vie de sainte Catherine