Dans un premier article, nous annoncions que la Fraternité Saint Pie X s’était couchée et avait obtempéré à la loi immorale. Dans un second article, nous annoncions la confirmation portée par le supérieur de district du Canada. Le présent article vous montre que d’autres respectent la morale et osent résister.
Rappel. Une loi récente de l’Alberta, Canada, impose aux écoles, entre autres :
– de favoriser sans délai toute initiative homosexuelle, homo-hétéro, etc. venant de professeurs, du personnel ou d’élèves.
– de dénoncer et punir les comportements dits « déviants » tels que les discriminations fondées sur la religion, l’orientation sexuelle ou l’apparence physique
– de ne pas tenir les parents informés des activités choisies par leurs enfants
– de publier sur leur site Internet et bien en vue de nouveaux statuts reprenant toutes les exigences de la loi.
Le centre judiciaire a publié un communiqué de presse indiquant que la loi « remplace effectivement les règlements propres aux écoles, qui définissent le caractère religieux et l’identité uniques de chaque école, par des politiques mandatées par le gouvernement ».
On se trouve typiquement dans un cas de persécution religieuse et morale et « mieux vaut obéir à Dieu qu’aux hommes » déclarait saint Pierre au Sanhédrin. Et « il n’est pas permis de faire un mal sous prétexte d’obtenir un bien » enseigne saint Paul.
On attendait de la Fraternité Saint Pie X non seulement qu’elle résiste, mais qu’elle soit un phare qui guiderait les autres écoles dans la fidélité à Notre Seigneur Jésus-Christ. Or, nous avons vu dans un article précédent qu’elle s’est pleinement soumise.
Nous apprenons maintenant que, sur 61 écoles qui ont résisté, 33 ont fini par céder, et que 28 continuent à résister. L’une d’elle a même ouvertement publié un règlement intérieur respectant la morale, contre la loi. Sur ces 28, aucune n’est catholique, l’une est musulmane, les autres protestantes. La Fraternité Saint Pie X brille par son absence.
Voici la liste des écoles qui résistent :
Source : Edmonton Journal, 14 novembre 2018