Mes bien chers Frères,
La sentence de Dieu après le péché originel porte beaucoup plus un remède qu’une punition et elle apporte bien des consolations pour supporter ce qu’il reste de peine.
De plus, notre étude sur la sentence de Dieu après le péché tombe à point pour montrer ce qui est fondamentalement faux dans la dernière exhortation apostolique de Léon XIV.
Texte sacré de la Genèse
Résumé du sermon
Texte sacré
Et lorsqu’ils eurent entendu la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le paradis, à la brise du soir, Adam et sa femme se cachèrent de la face du Seigneur Dieu au milieu des arbres du paradis.
Mais le Seigneur Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ?
Adam répondit : J’ai entendu votre voix dans le paradis ; et j’ai eu peur, parce que j’étais nu, et je me suis caché.
Dieu lui dit : Mais qui t’a appris que tu étais nu, si ce n’est que tu as mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ?
Et Adam répondit : La femme que vous m’avez donnée pour compagne m’a présenté du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé.
Alors le Seigneur Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? Elle répondit : Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé.
Le Seigneur Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, tu es maudit entre tous les animaux de la terre : tu ramperas sur ton ventre, et tu mangeras de la terre tous les jours de ta vie.
Je mettrai des inimitiés entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : Elle te brisera la tête, et toi, tu lui tendras des embûches au talon.
Il dit encore à la femme : Je multiplierai tes fatigues et tes grossesses ; c’est dans la douleur que tu mettras au monde des enfants ; tu seras sous la puissance de ton mari, et lui te dominera.
Mais à Adam, il dit : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé du fruit dont je t’avais défendu de manger, maudite sera la terre en ton œuvre ; et c’est avec des labeurs que tu en tireras ta nourriture durant tous les jours de ta vie.
Elle te produira des épines et des chardons : et tu mangeras l’herbe de la terre. C’est à la sueur de ton front que tu te nourriras de pain, jusqu’àce que tu retournes à la terre, d’où tu as été tiré : puisque tu es poussière, tu retourneras à la poussière.
Adam donna à sa femme le nom d’Eve, parce qu’elle était la mère de tous les vivants.
Le Seigneur Dieu fit aussi à Adam et à sa femme des tuniques de peau, et les en revêtit.
Et il dit : Voilà qu’Adam est devenu comme l’un de nous, sachant le bien et le mal : maintenant donc,, qu’il n’avance pas sa main ; qu’il ne prenne pas non plus du fruit de l’arbre de vie ; qu’il n’en mange point, et qu’il ne vive point éternellement.
Et le Seigneur Dieu le renvoya du jardin de délices, afin qu’il labourât la terre, de laquelle il fut tiré.
Il renvoya donc Adam, et il plaça à l’entrée du jardin de délices les Chérubins avec un glaive flamboyant qu’ils brandissaient, pour garder la voie de l’arbre de la vie.
Résumé du sermon
La punition que Dieu donne est un remède
La punition du serpent, victoire de l’homme
Je mettrai des inimitiés entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : Elle te brisera la tête, et toi, tu lui tendras des embûches au talon.
dans la lutte : te la mordras au talon.
Victoire : elle t’écrasera la tête.
Qui ? Le Sauveur Jésus-Christ – la Très Sainte Vierge Marie – les fils de Marie
La punition de la femme
tu seras sous la puissance de ton mari, et lui te dominera. Ce n’est pas un châtiment, mais un remède.
La soumission de la femme est naturelle.
Mais puisqu’elle a péché, son second rang est devenu une faiblesse. Elle a retourné ses qualités contre elle même.
La reine servante que nous avons décrite si pleine de qualités, est devenue une reine faible. Encore capable de régner comme aide d’Adam, mais ayant beaucoup plus besoin de sa direction qu’avant la chute.
Direction qui est plus contraignante, car il n’y a plus la spontanéité de l’amour entre eux deux.
La soumission de la femme à son mari restaure sa royauté
Je multiplierai tes fatigues et tes grossesses ; c’est dans la douleur que tu mettras au monde des enfants ;
Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté. 1 Tim 2
En étant mère : en reprenant avec fidélité sa mission première.
Les vices opposés :
– femme insoumise, refusant enfants,
– homme faible
La punition de l’homme
« Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé du fruit dont je t’avais défendu de manger, maudite sera la terre en ton œuvre ; et c’est avec des labeurs que tu en tireras ta nourriture durant tous les jours de ta vie.
Elle te produira des épines et des chardons : et tu mangeras l’herbe de la terre. C’est à la sueur de ton front que tu te nourriras de pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre, d’où tu as été tiré : puisque tu es poussière, tu retourneras à la poussière. »
C’est la terre qui est maudite, non l’homme, alors que pour le serpent, c’est lui que Dieu a maudit.
La terre est maudite, car elle appesantit, car elle produit les richesses qui rendent le salut difficile : il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des cieux. Etc.
La peine et la sueur ainsi que les épines sont une retenue contre les désirs des richesses, une réparation quand on les a trop désirées.
Punition commune
Chassés du paradis terrestre et privés de l’arbre de vie pour désirer les retrouver, mais plus parfaits : le Paradis éternel, l’arbre de vie éternelle, c’est-à-dire la Croix.
Léon XIV Dilexi te
Sous prétexte de lutter contre la pauvreté, il veut rendre tout le monde riche. Il oublie ce que Dieu imposé à l’homme dès la faute.
Vous avez toujours des pauvres parmi vous. (Jn 12, 8)
Bienheureux les pauvres, Bienheureux ceux qui pleurent,
La miséricorde et principalement spirituelle : Soyez miséricordieux comme votre Père des ceux est miséricordieux. Lc 6, 36
Justice et charité
La miséricorde est le fruit de la charité
La justice est pour le bien commun, c’est-à-dire pour le salut éternel. Certes, tous les biens doivent servir au salut. Donner à un pauvre, c’est lui donner ce dont il a besoin pour se sauver, non en faire un riche.
