Sermon ~ Contre le démon, seul Dieu peut nous sauver

Mes bien chers Frères,

Contre un adversaire aussi puissant que le démon, nous ne pouvons lutter seuls et nous avons absolument besoin de l’aide de Dieu.

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Résumé du sermon

Les deux camps

Depuis la chute des anges, les créatures se sont réparties en deux camps : les deux cités de saint Augustin. « Deux amours ont fait deux cités, l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi a fait la cité de Dieu, l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu, a fait la cité du diable. »

Les mauvais anges ne peuvent rien sur Dieu, ce sont les hommes qui deviennent l’enjeu de la lutte.

L’annonce de Dieu à Adam et Ève : « Je mettrai une inimitié entre toi [le démon] et la femme [la Très Sainte Vierge], entre ta descendance et sa descendance. Elle [la descendance de Marie à la suite de Jésus] t’écrasera la tête et tu la mordras au talon. »

L’objet de la lutte

Vaincre, c’est-à-dire faire la preuve de son amitié avec Dieu, amitié théorique et pratique, par la foi dans les épreuves

Les acteurs de cette lutte

– Dieu et ses amis : les bons anges, les disciples, principalement les saints

– les démons à qui Dieu a donné l’air et la terre pour domaine afin qu’ils éprouvent les hommes. (Nous consacrerons tout un sermon à ce sujet de la tentation et des épreuves des hommes.)

– les hommes qui ne sont pas seulement l’enjeu, mais aussi les acteurs en soumettant leur vie à l’un ou à l’autre, à Dieu ou à Satan.

Seul Dieu peut sauver

Seul Dieu peut ramener les hommes dans son camp.

Seul Dieu peut les maintenir dans son camp parce que ce qui est au-dessus de la nature de l’homme ne peut venir que de Dieu.

Même au niveau naturel, le péché a tellement blessé l’homme que ses passions et le démon sont plus forts que lui.

La grande erreur du naturalisme

C’est la poursuite de la révolte : atteindre sa perfection sans Jésus-Christ.

Cette erreur ou plutôt ce mensonge a triomphé au XVIIIe  siècle avec les faux philosophes qui lui ont donné une allure de sagesse.

Ce qui révèle le naturalisme, même chez les chrétiens : préoccupation des souffrances d’ici-bas, fuite de la croix alors qu’on se veut disciple et ami de Jésus-Christ, faible désir du Ciel,

Le naturalisme en action : la « politique » non chrétienne, – la politique faussement chrétienne
– l’adage selon lequel il faut commencer par la nature, par ce qui est possible, par ce qui est à notre portée, etc.

Conclusion

Notre combat est celui du Saint-Esprit contre Satan