Qui sont les pires ennemis de l’Église ? Qui sont les traîtres ?
Réponse de Mgr Lefebvre : les libéraux !

Voici ce que disait Mgr Lefebvre au séminaristes le 20 décembre 1984 au sujet des libéraux :

« C’est ce qui fait cette espèce de double visage qu’ont les papes maintenant. On le disait de manière très explicite de Paul VI, mais on peut aussi bien le dire de Jean-Paul II. Double visage. Alors à certains moments, visage catholique : – Mais si, regardez, le pape est traditionnel, il fait ceci, il fait cela… Et puis après il y a l’autre visage, alors il y a l’œcuménisme, il y a la liberté religieuse, les Droits de l’Homme et tout ça…
Alors comment concilier tout cela ? Comment concilient-ils tout cela dans leur esprit, dans leur être ?… C’est pourquoi le Pape Pie IX a osé dire que les pires ennemis de l’Église étaient les catholiques libéraux. Il est très dur, le Pape Pie IX. Vous avez cela dans les citations, dans le petit livre sur Le catholicisme libéral de l’abbé Roussel. Vous avez de nombreuses citations du Pape Pie IX au sujet des catholiques libéraux, citations qui ne se retrouvent pas dans les actes officiels de Pie IX. Il les a prises dans des documents romains évidemment, et c’est tout à fait bien du Pape Pie IX, mais ce sont des documents qu’on ne trouve pas, qu’on trouve difficilement ailleurs. Il est très très dur pour les catholiques libéraux. Et on comprend – tout en ne disant pas qu’ils sont tous excommuniés, qu’ils sont tous hérétiques, non… Il aurait pu le dire, le Pape Pie IX, il n’a pas dit : Tous les catholiques libéraux sont des hérétiques ! Tous les catholiques libéraux sont des excommuniés ! non !… Mais ils sont les pires ennemis de l’Eglise, alors il devrait quand même les excommunier et dire qu’ils sont schismatiques… Non !… parce que, justement, ils sont toujours sur la frange, tantôt ils affirment leur foi catholique, et puis ils détruisent la foi catholique dans leurs actions. Ils font poste commune avec les ennemis de l’Eglise…

Il n’y a rien de pire que cela ! C’est le pire malheur que l’Eglise puisse avoir ! cette espèce de trahison continuelle, d’équilibre continuel… »

C’est pour cette raison même que Mgr Lefebvre demandait de ne pas fréquenter les « ralliés » :

« Il y en a qui ont toujours envie de regarder de l’autre côté de la barrière. Ils ne regardent pas du côté des amis, de ceux qui se défendent sur le terrain même du combat, ils regardent tou­jours un peu du côté de l’ennemi.

Ils disent qu’il faut être charita­ble, avoir de bons sentiments, qu’il faut éviter les divisions. Après tout, ces gens-là disent quand même la bonne messe, ils ne sont pas si mauvais qu’on le dit… Mais ils nous trahissent. Ils donnent la main à ceux qui démolissent l’Église, à ceux qui ont des idées modernistes et libérales, pourtant condamnées par l’Église. Donc maintenant, il font le travail du diable, eux qui travaillaient avec nous pour le règne de Notre-Seigneur et pour le salut des âmes.

« « Oh, pourvu qu’on nous ac­corde la bonne messe, on peut don­ner la main à Rome, il n’y a pas de problèmes. » Voilà comment çà marche ! Ils sont dans une impasse, car on ne peut pas à la fois donner la main aux modernistes et vouloir garder la Tradition. » Retraite sacerdotale à Econe, septembre 1990.