Ordination au diaconat
La lutte entre les ennemis de Dieu et ses fidèles
Transcription du sermon de Mgr Williamson

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Chers Messieurs les abbés,
Cher ordinand au diaconat,
Chers fidèles,

Une ordination au diaconat, la dernière étape avant le sacerdoce lui-même. Le rite de cette cérémonie d’ordination compare le diacre avec les lévites de l’Ancien Testament. Les lévites appartenaient à cette tribu dont le privilège spécial était le sacerdoce. Les prêtres et les avant-prêtres appelés lévites – autrement dit pour nous les diacres – devaient appartenir à cette tribu de Lévi ; tous les membres mâles étaient automatiquement prêtres et ceux qui se préparaient pour cela étaient déjà des lévites, les diacres donc du Nouveau-Testament.

Et le rite d’ordination au diaconat dit également – ce dont il était question hier en la fête de saint Michel archange – que le diacre entre en lutte et qu’il sera donc au front de cette lutte entre le diable et Dieu pour le salut des âmes. Le rite cite précisément ces paroles de saint Paul auxquelles référence a été faite hier, « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l’air. »[1] Au premier instant de leur création, tous ces anges sont parfaits, sortant des mains de Dieu, mais dès qu’ils ont l’usage du libre-arbitre dont le Bon Dieu les a dotés, ils choisissent de faire la révolution contre Dieu avec Lucifer à leur tête. Ce sont donc eux, les démons déchus avec Lucifer à leur tête, qui font du monde aujourd’hui ce qu’il est. Dans cette lutte, Satan semble avoir vaincu – selon les apparences – il mène le jeu. J’espère que vous êtes nombreux à vous être rendu compte à quel point Satan mène le jeu dans la société et dans le monde d’aujourd’hui ! Et donc Satan ne peut pas ne pas détester le Christ, ne peut pas ne pas vouloir que toutes les âmes finissent en enfer et c’est pour cela qu’il travaille.

Alors, la notion d’œcuménisme moderne est complètement idiote. L’œcuménisme aujourd’hui fait semblant que cette lutte a pris fin, que l’homme peut faire l’unité du genre humain et qu’il faut faire l’unité du genre humain. Que l’on essaie de faire l’unité du genre humain dans le Christ pour que toutes les âmes soient sauvées, d’accord ! Mais Satan a l’idée exactement contraire : il faut faire l’unité du genre humain dans l’erreur, dans la bêtise, dans le péché pour que le monde entier tombe en enfer et fasse des membres de son règne infernal. Alors l’œcuménisme de Vatican II, qui est encore bien d’actualité, entend unir le genre humain, mais sans référence au Christ, c’est-à-dire que l’unité des hommes prime la vérité de Dieu. La vérité de Dieu, on n’en a cure. Les vérités de Dieu, les vérités révélées par Notre Seigneur Jésus-Christ, la révélation chrétienne, ce n’est pas cette unité-là qui est visée par Vatican II. Selon Vatican II, il faut que tous les hommes de toutes les religions, d’une façon ou d’une autre, s’unissent, laissant de côté la vérité, laissant de côté les exigences de l’Évangile. Le tout c’est tout simplement d’unir et donc on fait semblant qu’il n’y a plus de lutte. Plus rien n’empêche l’unité du genre humain tout à fait souhaitée, si ce n’est la doctrine chrétienne qui fasse obstacle. Et donc on refuse absolument « l’indoctrination » chrétienne à laquelle on attribue tous les maux du monde. On va dire : toutes les guerres sont religieuses, sont à attribuer au Christ ; si les chrétiens ne voulaient pas la guerre pour la religion, eh bien !, tous les hommes pourraient faire la paix. C’est idiot de telles idées ! Parce que Dieu, de son côté, ne peut plus aimer Satan, ne peut plus être d’accord avec Satan, doit être opposé à Satan. Il pourrait à tout moment en levant le petit doigt, pour ainsi dire, écraser Satan, il ne veut pas le faire. Dieu ne veut pas le faire parce qu’il veut que les hommes luttent pour mériter le Ciel. Il faut que nous méritions le Ciel et par cette lutte dans laquelle le diacre de cette cérémonie va s’engager bien plus qu’avant en se faisant ordonner diacre.

L’unité des hommes contre la vérité de Dieu, c’est nécessai­rement la lutte.

Mais saint Paul dit dans le même texte déjà cité hier qu’il ne s’agit pas d’une lutte selon le style des hommes, mais d’une lutte spirituelle parce que le vrai adversaire, c’est bien le démon qui est un être complètement spirituel, il n’y a pas de matière dans le démon. Puisqu’il s’agit d’une lutte spirituelle, il faut la gérer, la mener surtout par les moyens spirituels. Le diacre d’aujourd’hui devra donc prier et, le rite le dit aussi, devra bien veiller à sa chasteté, garder la chasteté. C’est la chasteté qui permet de voir clair en beaucoup de choses. Les hommes qui n’observent pas, qui ne gardent pas la chasteté, sont hommes plus ou moins embrouillés. Donc le diacre pour voir clair dans cette lutte spirituelle devra se garder du démon, de la chair et du monde, ces trois ennemis du salut éternel qui menacent, qui tenaillent tant de gens aujourd’hui, l’un des trois ou deux des trois ou tous les trois. Et c’est par son propre choix que le monde est sous le pouvoir [des démons], le monde qui nous entoure se voue au diable. Il n’en n’aurait pas besoin, il pourrait choisir de suivre Dieu, il choisit plutôt de suivre le diable. Le résultat, nous le voyons tout autour de nous, et cela empire de jour en jour. Voici ce qui nous fait face, voici ce qui fait face au futur diacre.

Donc, mes chers amis, sachons prier et sachons prier pour les ministres de l’Église et pour les prêtres, parce que sans les prêtres, selon la volonté de Dieu, nous ne pouvons pas mener cette lutte spirituelle. Nous ne pouvons pas compter sur nos propres forces : il ne suffit pas d’être un brave homme pour arriver au Ciel. Il suffit, pour être brave envers les voisins, d’essayer de faire copain avec tout le monde, oui, cela nous pouvons faire par nos propres forces, mais la grâce surnaturelle, indispensable pour le salut éternel, ne vient pas de nous, ne peut pas venir de nous, elle vient à travers l’Église de Jésus-Christ, par les sacrements de Jésus-Christ. Le Bon Dieu peut toujours atteindre les âmes avec sa grâce, contournant les sacrements, mais ce n’est pas normal. C’est exceptionnel que Dieu contourne ses propres sacrements parce qu’il les a institués précisément pour être les moyens du salut éternel.

Et donc, méfions-nous de cette mentalité sentimentale selon laquelle tout le monde est brave, tout le monde est bon, tout le monde est doux, tout le monde est sincère, tout le monde a de bonnes intentions. Ce n’est pas vrai. Nous voyons bien avec les scandales qui éclatent actuellement dans le sacerdoce et jusqu’au sommet du sacerdoce, Saint Père inclus, nous voyons bien la mauvaise doctrine faire fi de la doctrine de toujours en la remplaçant par la doctrine de Vatican II et aboutir à une immoralité terrible. Et les hommes d’Église sont en plein dedans ! « Corruptio optimi pessima, disaient les Latins, la corruption du meilleur fait la pire des corruptions. » « L’orgueil précède la chute, dit-on en anglais, pride before the fall ». S’enorgueillir de la capacité des hommes, de la force des hommes, de l’indépendance des hommes, s’en enorgueillir est le chemin de la damnation, suivi actuellement par grand nombre des prêtres à la tête de l’Église. C’est inimaginable, c’est inconcevable, mais ce n’en est pas moins réel. Voilà la réalité de la situation. Saint Vincent de Paul aurait dit : « il est plus facile de faire un nouveau prêtre que de convertir un ancien ». Malheureusement, la pauvre Fraternité Saint Pie X glisse, elle n’est peut-être pas encore tout à fait tombée, mais elle glisse ; cette tribu de nouveaux prêtres qu’a faite Mgr Lefebvre, cette tribu n’est plus la même.  C’est pourquoi nous devons nous efforcer à notre petit niveau, avec les moyens dont nous disposons, même s’ils sont assez restreints, nous devons nous efforcer de faire de bons prêtres qui seront sûrs et solides en doctrine, et bons en moralité. Et c’est ce que demande, ce qu’exige, le rite même de cette ordination au diaconat.

Donc, voyons clair ! La doctrine d’abord. C’est par manque de doctrine qu’on se fait sentimental : l’intelligence n’est plus éclairée, la raison n’est plus éclairée par la foi pour l’élever au-dessus des passions et des sentiments. L’intelligence est vidée ou bien paralysée, mutilée par manque de la foi et il reste les sentiments… et l’œcuménisme actuel de Vatican II. Car cet œcuménisme-là est sentimental : « je veux être ami de tous les hommes ; tous les hommes doivent être mes amis ! » Mes chers amis, le grand nombre des hommes choisit d’appartenir au diable. Ils choisissent, ne vous trompez pas. La plupart savent ce qu’ils font, dans le fond d’eux-mêmes ils savent ce qu’ils font. S’ils ne savaient pas, comment Dieu pourrait-il les juger au moment de la mort ? Mais nous serons tous jugés, selon ce que nous savons et les hommes ne l’admettent pas, ne veulent pas l’admettre. Mais ils savent qu’ils se mettent sur le chemin de l’enfer. Bon nombre, en tout cas. Certes, il y a des ignorants dans la situation aujourd’hui, surtout parmi la jeunesse parce que les enseignants, les parents, les adultes, les maîtres n’enseignent plus aux jeunes les grandes vérités révélées par le Christ, les grandes vérités de la Révélation chrétienne. Il y a des jeunes qui n’en ont jamais entendu parler et, même, dans les écoles d’aujourd’hui on défend aux adultes de parler de Dieu aux jeunes. On défend même aux ouvriers qui, sans être enseignants, travaillent dans une école – aux États-Unis, en tout cas, et c’est très probablement le cas aussi en France – on leur défend de parler de Dieu aux jeunes. C’est satanique, c’est rien de moins que satanique ! Un prêtre comme M. l’abbé Pivert fait tout ce qu’il peut pour attirer les jeunes et pour les enseigner, pour les catéchiser, pour qu’ils sachent bien et à fond leur catéchisme de doctrine chrétienne.

Mais le monde se fiche de la doctrine. Il la qualifie d’endoctrinement et qu’y a-t-il a de pire aujourd’hui que l’endoctrinement ? C’est la Franc-maçonnerie qui est derrière [ces attaques] et, derrière la Franc-maçonnerie, bon nombre de vous savent qui c’est : les ennemis bimillénaires de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui depuis deux-mille ans contestent, vont, se battent contre l’Église ; qui veulent détruire l’Église, si seulement ils le pouvaient. Ils s’y sont efforcés, ils s’y efforcent depuis deux-mille ans et ils n’ont pas donné leur démission, ils ne sont pas devenus gentils, s’il vous plaît ! Ce ne sont pas les victimes, ce sont les « victimisateurs », ceux qui font victimes des hommes. En particulier, ils veulent faire des victimes pour l’éternité, parce qu’ils sont des affidés du démon. Le démon n’a pas démissionné. Dieu n’a pas démissionné. L’entente entre les deux est absolument impossible. De là, l’inévitabilité de la lutte et de la nécessité de lutter ! Et on vient nous dire que le monde a changé, que Rome a changé, que Rome est maintenant notre amie, je cite, « nos nouveaux amis » a dit un certain chef de la Fraternité. « Nos nouveaux amis », oui bien sûr « nouveaux », certainement ils n’étaient pas amis au début de la Fraternité et ils ne le sont pas devenus depuis en vérité. C’est une illusion, une illusion sentimentale. Les sentiments à leur place, oui, sous la raison, dominés et menés par la raison, oui, tout à fait. Les sentiments appartiennent à notre nature humaine. Notre Seigneur a pleuré devant le petit mort, le fils de la veuve de Naïm, il a pleuré au moment où il était sur le point de ressusciter Lazare. Notre Seigneur était plein de sentiments. « Mon Père, laissez passer ce calice s’il est possible », mais il a dominé les sentiments : « mais si ce n’est pas votre volonté, alors que je le boive. Si vous voulez que je le boive, je vais le boire parce que c’est votre volonté. Mais toute ma pauvre nature et tous mes pauvres sentiments sont contre, mais je dois dominer. » Notre Seigneur évidemment nous donne l’exemple de ne pas suivre les sentiments mais, le cas échéant et en cas de nécessité, de les dominer et les fouler sous ses pieds.

Le monde aujourd’hui est affreusement sentimental parce qu’il n’a plus de doctrine et donc il se met sur le chemin de l’enfer parce qu’il n’a plus de doctrine. Qu’est-ce que la doctrine révélée par Dieu ? C’est le récit de la réalité. Braver la doctrine, faire fi de la doctrine, c’est faire fi de la réalité, c’est se livrer à l’illusion et à la bêtise et au grand danger de perdre son âme pour l’éternité. Voilà ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est grandiose puisqu’il y va du salut ou de la damnation de milliards et de milliards d’âmes. Et l’Église semble encore, l’Église de Notre Seigneur Jésus-Christ, semble encore pour le moment perdante. Elle est perdante apparemment. Mais, lorsque Notre Seigneur était sur le chemin de la croix, il semblait bien perdant lui aussi. Pourtant a-t-il perdu ? Ah, non ! Il est deux jours, trois jours dans le tombeau, mais, à ce moment-là, la résurrection ! Mes chers amis, ne perdons pas confiance en l’Église. Ne perdez pas la foi. Ne perdez pas la foi dans l’Église, dans Notre Seigneur Jésus-Christ, dans Dieu, mais croyez. Vous ne vous livrez pas vous, si vous suivez la foi, si vous installez bien la foi dans votre intelligence et que la volonté l’appuie et la soutienne dans l’intelligence. Eh bien ! vous ne vous livrez pas à l’illusion, vous êtes dans la réalité. Comme dit Notre Seigneur à la fin du sermon sur la montagne : « Là vous construisez non pas sur le sable, mais sur le rocher. » Tandis que tout ce pauvre monde maçonnisé, qui suit les Francs-maçons, est dans l’illusion et dans la dissolution de la doctrine. Cela, c’est le point clef de la Maçonnerie. Il ne doit pas y avoir, il est illicite qu’il y ait quelque doctrine que ce soit qui se prétende infaillible. Infaillibilité de doctrine ? Non, dit la Franc-maçonnerie. Tout homme a droit à sa propre opinion. Liberté, égalité, fraternité. Liberté, égalité pour détruire l’Ancien-Régime. Fraternité pour faire le Nouvel Ordre Mondial. Eh bien, non ! Nous suivons Notre Seigneur Jésus-Christ et sa Très Sainte Mère ! Et pour nous protéger, nous recourons principalement à Notre Dame et, en pratique, nous prions son rosaire à elle et comme cela nous sommes le plus sûrs de suivre son divin Fils. C’est le Fils qui nous sauve, mais c’est sa Mère qui est le moyen le plus sûr de nous agripper, de nous accrocher à Notre Seigneur et de ne pas perdre le bon chemin.

Bref, prions pour le nouveau diacre. Il entre en lutte, il entre en guerre. Il a encore le sacerdoce alors là, la guerre se livre en plein, mais même dès le diaconat. Vous vous souvenez de ce qu’il en était du grand diacre saint Étienne, tout au début de l’Église. Et de saint Laurent, le célèbre diacre de Rome, l’équivalent de saint Étienne. Saint Étienne à Jérusalem, saint Laurent à Rome, les deux diacres, et les deux torturés et martyrisés. Ne vous faites pas d’illusions, nous allons au devant de la torture, c’est possible. Dieu est Dieu, il sait ce qui est pour notre mieux. S’il permet cela pour nous, eh bien ! il sait qu’il nous offrira, très certainement, il nous offrira toutes les grâces nécessaires. Il dépendra de nous d’accepter ces grâces et d’accepter tout ce que nous souffrons parce que si nous allons jusqu’au martyre, c’est l’ascenseur le plus rapide au Ciel. Alors, ayons courage. Concevons que cette situation que nous vivons est bientôt une situation de torture et de martyre comme elle l’est déjà dans les pays communistes depuis maintenant un siècle que la révolution a éclaté en Russie. Déjà un siècle et tout de suite la terreur est imposée par les communistes pour dominer la population et la mettre sur le chemin de l’enfer. Le communisme n’a pas démissionné non plus, mais il s’est déguisé. Au lieu de démissionner, il s’est déguisé. C’est maintenant le globalisme ou le mondialisme. Ces messieurs qui se prétendent très doux, qui veulent l’unité du genre humain dans leur Nouvel Ordre Mondial, eh bien ! ce sont des ennemis forcenés de Notre Seigneur Jésus-Christ, de sa sainte Mère et de l’Église. Ne nous trompons pas, ne nous laissons pas berner par ces apparences de paix, par ces apparences de bonne volonté, de gentillesse, d’amitié. Sachons nous méfier avec prudence et avec intelligence. Pas tout le monde est mauvais, mais beaucoup aujourd’hui sont mauvais.

Donc prions pour le diacre aujourd’hui et prions tous les jours le chapelet de cinq mystères dans les familles. Que les adultes qui en sont capables prient et trouvent le moyen de prier quinze mystères par jour. C’est très fort et Notre Dame nous appelle à cela. Elle veut que nous priions, priions, priions, le rosaire, tous les quinze mystères. C’est possible plus qu’on ne le pense et, comme elle a demandé au Japon, prions le rosaire. Prions-le, bien sûr pour nos familles, pour notre patrie. Oui, pour notre patrie ! On n’est pas raciste à force simplement d’aimer sa patrie et de vouloir que sa patrie survive en tant que telle et qu’elle ne soit pas prise par des étrangers. Là encore, cette propagande infernale veut nous fait penser que nous sommes racistes si nous aimons notre patrie. Eh bien non ! Fichez-vous de cette étiquette de racistes. Aimez bien votre patrie ! Non pas à l’exclusion des autres, mais pour qu’elle serve les autres comme Mgr Lefebvre, bon Français, vrai Français, a servi le monde entier en ayant la foi et en faisant tout ce qu’il pouvait pour la foi. La gloire et la vocation de la France ont été la foi. Que cette foi redevienne la gloire, l’honneur et l’avenir de la France et la France se ressuscitera et avec la foi elle convertirait les étrangers qui ne fuiraient pas la foi. S’il y a des étrangers qui ne fuient pas, eh bien ! parmi les Français qui se convertiraient, ils se convertiraient eux-aussi. Ce serait irrésistible, l’exemple de tous les Français ensemble. C’est un rêve si vous voulez, mais enfin c’est un idéal qu’il faut chercher à poursuivre.

Donc, le rosaire mais peut-être en premier pour le pape, c’est Notre Dame qui l’a dit et qui le demande, pour le pape, pour les évêques et pour les prêtres. Parce que la foi est la clef de l’avenir de la race humaine et la clef de la foi, c’est la prière et, aujourd’hui, – c’est la recommandation très claire et répétée de Notre Dame – c’est le rosaire qui est la clef de la foi.

Priez le rosaire, mes très chers amis et sachons prier durant cette petite cérémonie pour le diacre, le futur diacre qui avance d’un grand pas vers le front de cette guerre gigantesque.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

[1] 1 Cor 6, 12