Le FMI refuse l’argent à ceux qui ne lui obéissent pas
Le cas de la Biélorussie

Source : LifeSite

Traduction par nos soins.
Nous ne donnons que les passages sur la politique du FMI

Bien qu’un certain nombre de grands médias aient qualifié Loukachenko d’“irresponsable” pour son approche des confinements, les données sur le traitement de COVID par le Belarus suggèrent une autre histoire.

« Jusqu’à présent, le Bélarus fait face à cette situation. Si Dieu le veut, nous allons continuer à ce rythme et, comme le disent les experts, aplatir la courbe et faire baisser l’incidence de la maladie dans la population », a déclaré M. Loukachenko en avril 2020.

« Mais que se passera-t-il si, disons, ils nous recommandent d’imposer certaines mesures jusqu’au couvre-feu ? J’insiste encore une fois : si un tel besoin se fait sentir, nous imposerons le couvre-feu, isolerons les villes, les villages et les communes. Mais le pays est-il confronté à un tel problème aujourd’hui ? »

« Non, il ne l’est pas », a-t-il répondu. « Par conséquent, nous n’allons pas ignorer les recommandations, mais nous devons agir en conséquence, sur la base d’un ensemble de recommandations, de notre propre expérience », a déclaré le dirigeant biélorusse. Faisant référence aux restrictions sévères imposées par ses homologues européens, M. Loukachenko a déclaré qu’il « n’y a pas de place pour des stratégies de type “ça passe ou ça casse” ou “juste au cas où” ».

Après les mesures de verrouillage nationales prises l’année dernière dans le monde entier, le Belarus a demandé au Fonds monétaire international (FMI) un soutien financier dans le contexte du ralentissement économique mondial, afin de se prémunir contre ses propres problèmes financiers potentiels. Le Belarus n’est que l’un des quelque 80 pays qui ont demandé une aide financière immédiate à l’institution par le biais de son « instrument de financement rapide », un mécanisme par lequel les États membres du FMI peuvent recevoir rapidement une aide financière d’urgence.

Mais Loukachenko a affirmé que le FMI l’avait alors approché avec un paquet financier d’une valeur « dix fois plus que ce qu’il avait offert initialement en gage de reconnaissance pour notre lutte efficace contre ce virus ». En échange d’une « aide d’urgence COVID » d’une valeur de 940 millions de dollars, le président a déclaré que le FMI lui avait demandé d’imposer au public un certain nombre de conditions de blocage strictes.

Loukachenko a refusé d’intégrer les conditions liées à l’argent et le pays n’a donc jamais reçu le fonds d’aide de 940 millions de dollars. « Je suis convaincu que nous pourrions souffrir davantage de la panique que du virus », a-t-il déclaré l’année dernière.

Selon le FMI, le PIB du Belarus était censé chuter de 4 à 6 % en 2020, mais un tel krach ne s’est pas produit, l’économie étant restée largement imperturbable au cours de l’année écoulée.

« Le FMI continue à nous demander des mesures de quarantaine, l’isolement, un couvre-feu. C’est absurde », a déclaré M. Loukachenko l’année dernière. « Nous ne danserons sur la musique de personne ».

« Nous entendons des demandes, par exemple, de modeler notre réponse au coronavirus sur celle de l’Italie. Je ne veux pas voir la situation italienne se répéter en Biélorussie. Nous avons notre propre pays et notre propre situation », a déclaré le président.

Le directeur de la communication du FMI, Gerry Rice, a admis, lors d’un point de presse en septembre dernier, qu’» aucun accord n’a été conclu et nous n’avons pas trouvé le moyen de surmonter les différences significatives concernant la réponse appropriée aux défis actuels » tout en organisant un programme d’aide COVID avec le Belarus. Il a ajouté que « nous [le FMI] avons cherché à obtenir des assurances quant aux mesures à prendre pour contenir la pandémie conformément aux recommandations de l’OMS ».

Les orientations de l’OMS, sur lesquelles le FMI s’appuie pour distribuer les fonds d’urgence de COVID, aux nations qui mettent en œuvre des mesures COVID-19, sont contenues dans un document intitulé « Considérations relatives à l’ajustement des mesures sanitaires et sociales dans le contexte de COVID-19 ». Les lignes directrices stipulent que les gouvernements « veillent à ce que des mesures de santé publique telles que l’isolement et la quarantaine soient prises pour réduire la propagation ». Le document suggère également que les gouvernements imposent « le port d’un masque, le cas échéant, et l’éloignement physique » aux niveaux les plus bas de risque perçu de propagation du virus.

Au fur et à mesure que le risque de propagation augmente, les lignes directrices suggèrent des mesures telles que « la perte d’entreprises non essentielles ou le travail à distance autant que possible » et que « les individus devraient rester chez eux et limiter les contacts sociaux avec les personnes extérieures au foyer ».

L’expérience bélarussienne contraste fortement avec celle de ses voisins européens, dont la fermeture des frontières nationales et l’arrêt de l’activité industrielle ont entraîné des krachs économiques sans précédent.

Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Grande-Bretagne a connu le plus grand effondrement économique de son histoire et la plus forte chute parmi les plus grandes économies mondiales. Au plus fort de la crise nationale, entre avril et juin, le Royaume-Uni a enregistré une contraction de 20,4 % de sa croissance économique, suivi par l’Espagne, avec 18,5 %. Ces deux pays normalement prospères ont tous deux instauré des restrictions sévères en matière de confinement en mars de l’année dernière, l’Espagne faisant respecter la réglementation en plaçant l’armée dans les rues.

Note du traducteur

C’est la même méthode que le FMI utilisa pour imposer des campagnes de contraception féminine massive par implantation sous cutanée efficace plusieurs années (une vraie bombe atomique dans le corps de ces femmes), voire de stérilisation masculine et même féminine (la chirurgie au laser a fait de tels progrès…) dans les pays qui sollicitaient son aide :pays africains, Amazonie dont les richesses sont convoitées par les grandes entreprises capitalistes. Le journal ‘La Croix’ auquel nous fûmes abonné pendant dix ans ne le cachait pas et, même, s’en réjouissait.