L’année « sainte » : fraternité et écologie

D’après INFOVATICANA | 11 octobre 2025

Les faits

Dans le cadre du Jubilé de la Vie Consacrée, le Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique a organisé le 10 octobre à Rome une action intitulée « Dialogue avec la Ville ». L’événement s’est déroulé dans des quartiers marqués par une forte présence multi-ethnique.

Le programme était animé par la préfète (sic) du dicastère, sœur Simona Brambilla, le pro-préfet salésien Ángel Fernández Artime et la secrétaire, sœur Tiziana Merletti.

Dans son discours sur la place Vittorio, Sœur Brambilla a parlé de « Fraternité et Solidarité Universelles », soulignant la nécessité de répondre aux blessures causées par la guerre, l’oppression, l’injustice et la discrimination.

Le salésien Fernández Artime a parlé de la « garde de la création et de la protection de l’environnement » devant l’église fondée par Saint Jean Bosco, tandis que Sœur Merletti a parlé de « l’écoute du cri des pauvres », en référence à l’engagement des personnes consacrées envers les plus marginalisés.

L’événement a été accompagné d’un appel à l’exhortation apostolique Dilexi te, publiée le même jour par le pape Léon XIV, centrée sur l’amour du Christ comme source d’attention à la souffrance des autres et de participation à son œuvre de libération.

Analyse

Sous prétexte de proximité avec les quartiers les plus populaires et les plus défavorisés de Rome, les messages véhiculés – axés sur la solidarité, l’écologie et la justice sociale – réduisent la vie consacrée à une préoccupation socio-politique en phase avec les “valeurs” du monde, vidée de la vie évangélique.

Le cœur de la vocation consacrée n’est pas l’action sociale, mais l’union au Christ dans la charité par une consécration totale (1er commandement) et, pour  les religieux actifs, le salut du prochain (2e commandement). Transformer les religieux en porte-parole de causes humanitaires, c’est exactement ce que la franc-maçonnerie attend d’eux, sachant qu’ainsi ils se détruisent eux-mêmes.

Par leur consécration totale à Dieu les religieux rappellent au monde la primauté de Dieu. C’est ce dont le monde a le plus besoin aujourd’hui, particuliè­rement les pauvres et les déshérités pour lesquels c’est la seule richesse. En perdant la pauvreté évangélique, les religieux privent les pauvres de ce monde du meilleur exemple dont ils ont besoin pour faire de leur pauvreté une voie assurée vers le Ciel.

Le jour où le monde, les francs-maçons, se sentiront assez forts, il ne restera plus que le martyr pour demeurer fidèles à la consécration à Dieu et tourner vers Dieu nos contemporains. Cela est vrai de tout chrétien, car tout chrétien est consacré à Dieu par son baptême et par le Saint-Esprit dont il est le temple.