La sainte éducation ~ sermon
09 La grande adolescence, le jeune adulte, le choix d’état de vie

Mes bien chers Frères,

Vous apprendrez plus dans saint Jean Bosco que dans tous mes sermons. Lisez ses mémoires, la vie de saint Dominique Savio, de Michel Magon. Lisez les livre du Père Auffray Don Bosco éducateur.

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Résumé du sermon

L’ouverture au monde

Le jeune adolescent commence à mettre en œuvre les richesses de conviction et de foi qu’il a reçues dans l’enfance. Il développe une charité active.

Il découvre que sa charité doit s’étendre au-delà de son cercle familial et il découvre le monde, la politique, le mondialisme, l’Église en tant que société au-delà du cercle restreint de la paroisse.

Cette découverte est légitime et il faut le faire savoir au jeune. L’homme n’est pas fait pour soi, il est fait pour le bien commun, c’est-à-dire qu’il appartient à une société dont il doit, à sa place, assurer la perfection, le développement, la survie.

Cette découverte doit être nourrie, accompagnée, dirigée. Il faut en outre former le jugement.

Cette découverte doit être nourrie par l’enseignement, par l’observation, par la pratique avec toujours comme première référence la foi. La société, comme l’homme, a été créée pour honorer, louer et servir Dieu, c’est ainsi qu’elle assure le salut.

Concrètement, il faut parler de politique, de politique internationale, d’économie, des problèmes de société.

Cette découverte doit être accompagnée. Même à 21 ans, le jeune homme ne connaît pas le monde et ne peut en juger de façon autonome.

Cette découverte doit être dirigée. Cela ne signifie pas qu’on prend la place du jeune, alors que nous avons insisté sur l’importance de cultiver sa liberté, son initiative. Dirigé, c’est-à-dire qu’on doit lui apprendre à former son jugement.

Cette découverte doit faire juger le mal et le bien, la Révolution, ce que devrait être la société et ce qu’on peut en faire. On peut suivre la méthode déductive : partir du plan de Dieu pour juger ce que les hommes en ont fait, on l’inverse : partir de l’état actuel de la société pour remonter à ce que Dieu avait voulu.

Le choix d’état de vie

Il faut savoir laisser mûrir le choix d’état de vie. Même ceux qui sont appelés tôt par Dieu à la vie religieuse et au sacerdoce, doivent mûrir cet appel.

Le choix d’état de vie se fait en respectant toutes les étapes que nous avons décrites : la foi du petit enfant, la première communion, le développement de l’adolescent. L’apostolat.

La dernière étape, celle du grand adolescent ou du jeune homme. Il part de la nécessité de servir Dieu le mieux possible et se pose les questions dans cet ordre : 1. puis-je le servir comme prêtre ? Car on commence toujours par ce qu’il y a de mieux. 2. Convient-il que je le serve comme religieux ? 3. puis-je le servir autrement et, si je dois fonder une famille, quelle épouse entre dans les mêmes vues que moi et sera une bonne auxiliaire ?

Le choix du métier se fait de la même manière : quel métier est possible pour moi afin de faire avancer le règne de Dieu ? cela élimine tous les métiers directement au service du mondialisme, ceux indirectement au service du mondialisme, ceux nourris de l’esprit du mondialisme. L’idéal des Romains : être tout ensemble agriculteur, juriste, soldat.