Mes bien chers Frères,
Il arrive qu’on me demande où retrouver mes sermons anciens. Il faut aller sur le plan du site qui comporte un sommaire suivi du détail de tout ce qui a été publié.
Je n’ai pu vous donner de sermon samedi dernier, le prieuré était envahi, à notre grande joie, de jeunes Amis du Sacré-Cœur pour un stage apostolique. Je confie à vos prières les nouveaux qu’ils amènent à la foi.
Cette semaine, ce sont les séminaristes de M. l’abbé Ballini, mon bon confrère de la Fidélité Catholique en Irlande, qui étaient présents pour une session de formation que je leur donnais. L’un d’eux sera ordonné prêtre prochainement par Mgr Williamson en Irlande.
Et, puisque je vous donne des nouvelles, M. l’abbé Brocard, prêtre français de la Fidélité Catholique aux États-Unis d’Amérique, qui travaille avec Mgr Zendejas, a ouvert un prieuré dans la plus grosse communauté traditionaliste au Kansas, il a reçu un séminariste et en attend deux autres en septembre pour commencer leur formation sacerdotale.
Quant à mon sermon d’aujourd’hui, que signifie que Dieu est le bon Dieu ? Il y a deux manières d’aimer Dieu, la vraie et la fausse…
Résumé du sermon
Nous avons tendance à considérer Dieu comme bon parce qu’il nous fait du bien. Mais cela n’est que second. Dieu est bon en soi-même parce qu’il est parfait.
Et, comme Dieu nous a faits pour la perfection, il s’ensuit que nous tendons vers la perfection et donc vers Dieu.
Pourquoi parler de bien et non de perfection ? à cause de cette tendance. Le bien est la perfection vers laquelle tout être tend.
Amour de concupiscence, amour de bienveillance
Définitions : amour de concupiscence : amour dans l’intérêt de celui qui aime.
amour de bienveillance : amour de la chose aimée pour elle-même.
Objection : bienveillance signifie vouloir du bien, mais peut-on vouloir du bien à Dieu ? réponse : « que votre nom soit sanctifié ». La bienveillance, c’est que notre volonté soit en accord avec le bien que Dieu fait.
Sanctus, sanctus, sanctus, hosanna in excelsis !
Amour de Dieu par concupiscence : le personnalisme, le charismatisme, Vatican II Gaudium et spes, la recherche d’un amour sensible, le confort dans la vie chrétienne
Amour de Dieu par bienveillance : vivre dans l’amitié de Dieu, vouloir les mêmes choses que lui, refuser les mêmes choses, se consacrer à lui, le sacrifice.
Le prêtre doit vivre dans l’amour de bienveillance de Dieu et y amener les hommes, le prêtre moderne, lui, donne l’amour de concupiscence aux hommes.
L’amour de bienveillance est une consécration à Dieu. Il sanctifie toute chose. Le rayonnement de l’amour de bienveillance, Dieu est tellement bon, qu’il doit être recherché par tout être.