Sermon ~ Réagir à la persécution
Ne sonnez pas la cloche !

Mes bien chers Frères,

Que la Providence est bonne en nous donnant les persécutions qui nous mèneront vers le saint amour de Dieu, en union avec le sacrifice de son Fils !

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Résumé du sermon
Jésus et saint Pierre, texte de l’évangile

Résumé du sermon

Si vous sonnez la cloche, vous serez libérés de toute obligation, dit l’instructeur aux recrues.

Voici un sermon pour que nous résistions à la tentation de sonner la cloche.

Nous vivons dans un monde qui nous pousse à sonner la cloche

Parce que ce monde n’a pas d’idéal, pas d’épanouissement et qu’on fuit le mal-être comme l’ivrogne, ou celui qui se drogue.

Réciproquement, notre nature blessée qui colle à la terre, sonne la cloche pour éviter les exigences de l’idéal.

Face au mondialisme : retarder l’échéance au lieu d’embrasser la croix.

Du coup, on ne se prépare pas au martyre et à la suite. On sera d’autant plus mal à l’aise et malheureux… et on se réfugiera d’autant plus dans la fuite.

Le sacrifice est l’âme de la vie chrétienne

Le Christ nous a laissé sa croix et son immolation dans le sacrifice eucharistique.

Le Christ annonce sa passion à ses apôtres, comme un fait, non comme une probabilité.
saint Pierre s’oppose vigoureusement à Jésus et Jésus lui répond : « arrière Satan ».
Saint Pierre est appelé « Satan » simplement parce qu’il sonne la cloche et veut fuir la croix et la Passion.
Jésus proclame alors cette vérité universelle : « Celui qui veut venir à ma suite, qu’il porte sa croix chaque jour et qu’il me suive. »

Les croix sont adaptées à nos situations.
celle d’Adam et Ève pour nous tous

La croix des époux, le mari détermine le sacrifice, la femme le reçoit dans son amour et le fait fructifier.

L’adolescent voit devant lui les possibilités infinies de choix, il doit se déterminer au meilleur service de Dieu et de l’Église.

Nous devons porter la croix pour nous et pour l’Église, pas seulement pour nous. Fatima : prière et pénitence pour les pécheurs. Pour le pape, les mauvais évêques, les mauvais prêtres, les chrétiens complices des ennemis du Christ.

Le meilleur moyen d’être malheureux, est de refuser la croix.

Quelques exemples

Le 8 décembre 1793, Jeanne Bécu (1743 – 1793), connue comme comtesse du Barry, dernière maîtresse du roi de France Louis XV de 1768 à sa mort en 1774, aurait demandé un ultime répit au bourreau Samson avant d’être guillotinée, place de la Concorde à Paris : « Encore un moment monsieur le bourreau ! »

Le curé de Chanzeaux est tenté de sonner la cloche pour ne pas périr dans les flammes. Heureusement le sacristain lui montre la beauté d’accepter le martyre.

Saint Ignace d’Antioche.

Aimons la croix que la Providence veut nous faire porter pour nous et pour le salut du monde.
La Providence nous fait toucher dans nos épreuves personnelles à quel point nos ennemis sont les ennemis de Dieu.

Chaque époque a eu ses saints, c’est de nous qu’il attend la sainteté pour notre époque. Plus le nombre sera petit, plus leur sainteté devra être éclatante.

Quelle sainteté attend-il de nous ?

Applications pratiques : accepter que les épreuves de l’Église nous privent de ce dont nous avions l’habitude. Accepter d’être privé de tout si telle est la volonté de Dieu, pourvu qu’il nous reste l’amour de Dieu.

Accepter la dictature mondialiste. Même si nous devons essayer d’enrayer son progrès, accepter qu’elle soit le moyen que Dieu a choisi pour nous immoler.

Les jeunes : immoler sa vie dès l’adolescence pour vivre toujours avec le Christ.

Jésus et saint Pierre

Évangile selon saint Mathieu, chapitre 16.

Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples : Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ? Ils répondirent : Les uns disent que vous êtes Jean-Baptiste ; les autres, Elie ; les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre répondit : Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. Alors il recommanda aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Christ.

Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. Pierre, l’ayant pris à part, commença à lui faire des reproches, et dit : À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne vous arrivera pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.