Un jour où je parlais des anges déchus avec mon père, celui-ci me dit « Aie pitié des anges déchus ! » Je lui manifestai évidemment mon étonnement et lui demandai comment il pouvait avoir pitié des démons. « Les pauvres, parce qu’ils se sont laissé entraîner ! » Il est vrai que cette pitié ne leur sert plus à rien, pas plus qu’à Judas… C’est pour éviter de tels drames que, le soir de sa résurrection, le bon Jésus confère aux apôtres son propre pouvoir de remettre les péchés, tant par le baptême que par l’absolution. Jésus est un bon ami qui réduit au minimum les exigences pour nous pardonner. Méditons sur la miséricorde du bon Jésus, telle qu’il la manifeste après sa résurrection.