Deux conceptions du monde s’affrontent aujourd’hui, et elles sont radicalement opposées. Soit le monde est fondé sur l’éternité de Dieu, soit il est en perpétuel changement. Dans le premier cas, il s’achève dans la contemplation éternelle de Dieu au Ciel, dans le deuxième, c’est la fuite en avant du « progrès » moderne qui détruit l’homme. Le premier est enseigné dans l’Evangile, le second dans la déclaration conciliaire « Gaudium et Spes ». Le premier a pour auteur Jésus, le Verbe de Dieu, tandis que l’auteur du second est Satan, le père du mensonge. Le premier est promu par l’Eglise catholique, tandis que le second est promu par le judaïsme.
A partir de cette citation du dernier livre du pape Dieu est jeune, devinez quelle conception du monde il promeut.
« Pour comprendre un jeune aujourd’hui, il faut le comprendre en mouvement. On ne peut pas rester immobile et prétendre être sur la même longueur d’onde que lui. Si nous voulons dialoguer, nous devons être mobiles, et c’est lui alors qui ralentira pour nous écouter, c’est lui qui décidera de le faire. Et quand il ralentira, une autre figure commencera : un mouvement dans lequel le jeune adoptera un pas plus lent pour se faire écouter, et où les anciens accéléreront pour trouver le point de rencontre. Ils se contraignent mutuellement : les jeunes à aller plus lentement, et les vieux plus vite. Voilà comment nous pourrons progresser. »
Ce livre servira de base au Synode des jeunes. Toujours plus de révolution !