Voici ce que Bergoglio a déclaré Singapour :
« L’une des choses qui m’a le plus frappé chez vous, les jeunes, ici, c’est votre capacité de dialogue interreligieux. Et c’est très important, parce que si vous commencez à vous disputer : “Ma religion est plus importante que la tienne… ”, “La mienne est la vraie, la tienne n’est pas vraie… ”. Où cela mène-t-il ? Où ? [quelqu’un répond : “La destruction”]. C’est ainsi. Toutes les religions sont un chemin vers Dieu. Elles sont – je fais une comparaison – comme des langues différentes, des idiomes différents, pour y parvenir. Mais Dieu est Dieu pour tous. Et parce que Dieu est Dieu pour tous, nous sommes tous fils de Dieu. “Mais mon Dieu est plus important que le vôtre !” Est-ce vrai ? Il n’y a qu’un seul Dieu, et nous, nos religions sont des langues, des chemins vers Dieu. Certains sont sikhs, d’autres musulmans, d’autres hindous, d’autres chrétiens, mais ce sont des chemins différents. Understood ? Mais le dialogue interreligieux, entre les jeunes, demande du courage. »
Bergoglio a clôturé la réunion en appelant tous les présents à « prier les uns pour les autres » en silence. Il n’a pas donné de bénédiction officielle – comme il l’a fait en Indonésie – mais a demandé à haute voix que Dieu bénisse les personnes présentes :
« Prions les uns pour les autres… Que Dieu nous bénisse tous. Et à mesure que le temps passe et que vous grandissez, surtout lorsque vous devenez grands-parents, transmettez ce message à vos enfants et petits-enfants. »
« Que Dieu vous bénisse et priez pour moi, mais priez en ma faveur, pas contre [moi]. »
Après la conclusion du discours du pape François, les jeunes réunis ont pris un engagement interreligieux, s’engageant à promouvoir le dialogue et l’harmonie religieuse :
Nous, la génération future, nous engageons à être un phare d’unité et d’espoir en promouvant la coopération et les amitiés qui nourrissent la coexistence harmonieuse entre des personnes de croyances diverses.
Le pape Léon XII l’a clairement exprimé dans son encyclique Ubi Primum de 1824 :
« Il est impossible que le Dieu très vrai, qui est la Vérité même, le meilleur, le plus sage des dispensateurs et le rémunérateur des hommes de bien, approuve toutes les sectes qui professent des doctrines fausses, souvent contradictoires et contradictoires, et qu’il confère à leurs membres des récompenses éternelles. Car nous tenons une parole plus sûre du prophète, et en vous écrivant, nous annonçons une sagesse parmi les parfaits, non pas une sagesse de ce monde, mais une sagesse de Dieu insaisissable.
Par elle nous sommes enseignés et, par la foi divine, nous reconnaissons un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, et qu’aucun autre nom sous le ciel n’a été donné aux hommes, sinon le nom de Jésus-Christ de Nazareth, par lequel nous devons être sauvés. C’est pourquoi nous professons qu’il n’y a pas de salut hors de l’Église.«