Décès de Mgr Williamson

La divine Providence a voulu rappeler à elle son bon et fidèle serviteur, S. Exc. Mgr Richard Williamson, hier mercredi 29 janvier à 23 h. Nous vous communiquerons lorsque nous les recevrons les informations sur les cérémonies et les hommages qui lui seront rendus. Ce soir à 18 h 15 une messe sera célébrée à Paris, se renseigner auprès du Père Marcel de la Croix 07 87 23 32 40.


IL ne fut pas seulement un successeur de Mgr Lefebvre, mais un continuateur. Moins grand en apparence, mais non moins nécessaire. D’autant plus nécessaire que, comme lui, il a été longtemps seul avant que Mgr Viganò se manifeste lui aussi héroïquement. Seul évêque à refuser publiquement le ralliement à la Rome moderne. Seul évêque à maintenir et à restaurer chaque semaine par sa parole simple, non seulement la foi, mais aussi l’espérance.

Face à ceux qui cherchent la solution de la crise dans l’Église dans un accord avec les papes apostats et avec les évêques complices, il se plaçait bien plus haut, dans la fidélité au Saint-Esprit. Il osa affirmer que le Saint-Esprit travaillait au milieu des modernistes, parce que c’est son Église et que eux ne sont pas l’Église. Il fut fort mal compris et critiqué pour cela par ceux qui y voyaient une approbation du nouveau rite de la messe et du modernisme. D’un côté les « ralliés » se soumettant à la hiérarchie moderniste pour ne pas quitter l’Église, de l’autre les « sédévacantistes » quittant l’Eglise ‒ quoiqu’ils en disent ‒ pour ne pas se soumettre à sa hiérarchie moderniste, mais Mgr Williamson au-dessus d’eux tous, voyant le Saint-Esprit à l’œuvre, lui faisant confiance et nous incitant à mettre en lui notre confiance et non en une organisation humaine. Il dut insister et réinsister, tant est lourde la tendance humaine à se raccrocher à des institutions visibles, organisation, structures, chefs, etc. Mais c’est lui qui avait raison et nous ne remercierons jamais assez le Bon Dieu de nous avoir donné la grâce de le comprendre. C’est en cela qu’il fut un continuateur de Mgr Lefebvre et pas un simple successeur.

De fait, nous voyons que, sous la chape moderniste, l’Église n’est pas morte. Mgr Viganò en est la preuve, et d’autres évêques, encouragés par lui et, surtout, fidèles au Saint-Esprit se lèveront. Nous voyons des prêtres secouer cette chape. Des fidèles mener leur route chrétienne dans la foi, sans s’occuper de quoi ni qu’est-ce, ouvrir les yeux et, à force de se laisser guider par la vérité, trouver Dieu qui parle aux hommes, qui les guide, qui les soutient.

Le secret ? Le rosaire. Pas seulement le chapelet, mais les quinze mystères. C’est le moyen donné par Dieu pour notre époque de confusion, c’est lui qui a mené Mgr Williamson aux hauteurs qui dominent les remous du modernisme.

Merci Monseigneur !