Un chemin déjà parcouru
Trois papes ont canoniquement légiféré sur la Sainte Messe dans un passé récent par le biais d’un Motu Proprio : Jean-Paul II, Benoît XVI et François.
Les trois pontifes ont exalté la nouvelle messe. Jean-Paul II a exigé que la nouvelle messe soit acceptée afin d’avoir le droit de prier la messe de toujours. Benoît XVI a donné à la nouvelle messe le titre de « rite ordinaire » et a exigé que les prêtres la prient au moins lors du Triduum pascal. François exige de ceux qui bénéficient du Motu Proprio de ne pas exclure la validité et la légitimité de la réforme liturgique, ainsi que les doctrines émanant du Concile Vatican II et de l’enseignement des papes conciliaires.
Les trois Motu Proprio ont en commun l’acceptation de la nouvelle religion. Tous ceux qui sont liés à Rome par un accord quelconque sentent maintenant le poids de la main du Souverain Pontife qui les oblige à accepter cette nouvelle religion.
On constate une fois de plus la sûreté de la position de Mgr Marcel Lefebvre, qui n’a jamais utilisé de Motu Proprio pour légitimer son action, mais a préservé la Messe de toujours parce qu’elle est la Messe de la Tradition, une Messe que Saint Pie V a canonisée, donnant à chaque prêtre le droit de la dire pour toujours, sans exception.
Que Marie Très Sainte, qui a vaincu toutes les hérésies, nous fasse suivre le chemin tracé par Mgr Lefebvre et Mgr Castro Mayer, accélérant le triomphe attendu de l’Église, qui nous parviendra précisément par l’intercession de Celle qui est la Médiatrice de toutes les grâces.
Mgr Thomas d’Aquin +