On ne met pas plus d’ordre dans l’Église avec le code moderniste
qu’on ne met de sainteté avec la messe moderne.
J’ai donné un sermon sur le nouveau code, lequel ne peut être que l’instrument de la destruction de l’Église, car on ne voit pas comment un révolutionnaire pourrait faire un nouveau droit qui ne soit pas au service de la révolution et un moderniste un code qui ne soit pas au service du modernisme.
Le temps m’a manqué pour poursuivre cet exposé, malgré son importance capitale. Je le reprends ici et le poursuivrai jusqu’à ce que toute la lumière soit faite.
Sans vouloir me mettre en avant, il est quelquefois nécessaire de faire connaître ses titres dont l’objet est de garantir auprès du public l’autorité de celui qui les porte. Maître en droit civil, je fus nommé à la tête des Affaires Canoniques du District de France, ainsi que membre de la Commission Canonique Saint Charles Borromée pour toute la Fraternité Saint Pie X, et mes supérieurs me confièrent des fonctions de juge en première instance et en appel, avocat et promoteur de justice.
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