Le Scapulaire vert

Le scapulaire vert

Origine du scapulaire

Une efficacité étonnante

Où se procurer des scapulaires verts


Le scapulaire vert, révélé par la Vierge Marie à Sœur Justine Bisqueyburu, fait partie de ces choses tout matérielles qui par la prière de l’Église, généralement une bénédiction, deviennent des courroies de transmissions pour des grâces actuelles. Dans le cas présent, c’est la Vierge Marie elle-même qui a précisé dans quels buts il fallait user du scapulaire, tout en laissant à l’Église le soin de l’approuver, de le bénir et de le répandre.

Origine du scapulaire

Voici la relation des faits selon le Père Marie-Édouard Mott dans son livre Le scapulaire vert et ses prodiges:

« La Mère de Dieu lui apparut pendant l’oraison, tenant de la main droite son cœur surmonté de flammes, et de l’autre une sorte de scapulaire, ou plutôt la moitié d’un scapulaire. C’était un seul morceau d’étoffe verte, de forme rectangulaire et de médiocre grandeur, suspendu à un cordon également vert, fermé par le haut, et qui semblait destiné à reposer sur le cou. Le tout ressemblait plutôt à un médaillon d’étoffe qu’à un scapulaire proprement dit. Sur l’une des deux faces du médaillon d’étoffe se trouvait l’image de la Sainte Vierge, telle qu’elle s’était montrée dans les précédentes apparitions ; et sur l’autre, un cœur tout enflammé de rayons plus brillants que le soleil, et transparents comme du cristal. Ce sont les expressions même dont s’est servie la sœur pour décrire sa vision. Ce cœur, percé d’un glaive, était entouré d’une inscription de forme ovale surmontée d’une croix en or, et ainsi conçue : « Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort ». En même temps une voix intérieure se fit entendre à la sœur pour lui révéler le sens de cette vision. Elle comprit que cette sainte image devait, par l’entremise des Filles de la Charité, contribuer à la conversion des âmes, particulièrement des infidèles, et à leur procurer une bonne mort : qu’il fallait la faire confectionner au plus tôt, et la distribuer avec confiance ».

Des difficultés

Cependant la mise en œuvre et la diffusion du scapulaire ne se firent pas sans mal, les premiers exemplaires sont peu nombreux et distribués sans grande confiance ; aussi les résultats sont-ils peu satisfaisants. Sœur Justine se plaint des lenteurs de son confesseur dans cette affaire à l’une de ses supérieures.

« Je crois avoir vu ; oui j’ai vu, j’en suis sûre ». Il faut que M. Aladel s’occupe du scapulaire, qu’il le propage, et ceci avec confiance. Jusqu’ici je suis sûre qu’il n’y a pas attaché grande importance. Il a eu grand tort. Il est vrai que je ne mérite pas que l’on ajoute foi à ce que je dis, car je suis une bien pauvre fille, sous tous les rapports. Mais je lui demande en grâce qu’il ne fasse pas ceci pour moi, mais je lui demande, au nom de Marie, de le faire pour ces pauvres âmes qui meurent sans connaître la véritable religion ; oui, si on le donne avec confiance, il y aura un grand nombre de conversions ».

Mais les visions de sœur Justine relatives au scapulaire, laissaient sans réponses quelques questions importantes. Quelles étaient les conditions exactes requises pour rendre utile l’emploi du scapulaire ? Fallait-il une bénédiction spéciale ? Était-il à réserver aux infidèles dans les missions ? Seule la Céleste Visiteuse pouvait répondre à ces questions. Aussi Sœur Justine se résolut-elle à interroger la Bonne Mère. Voici quelle fut la réponse :

« Ce scapulaire n’étant pas, comme les autres scapulaires, le vêtement d’une confrérie, mais simplement une double image pieuse posée sur un seul morceau d’étoffe et suspendue à un cordon, comme serait une médaille, une formule spéciale n’est pas nécessaire pour le bénir, et il ne peut être question de l’imposer. Il suffit qu’il soit béni par un prêtre, et porter par l’infidèle ou le pécheur que l’on veut soumettre à une heureuse influence. On peut même le mettre, à son insu, dans ses vêtements, ou dans son lit ou dans sa chambre. Quant aux prières à réciter, il n’y en a qu’une, à dire chaque jour, celle qui forme l’inscription ovale, dont le saint Cœur est entouré sur le scapulaire : « Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort ». Si la personne, en faveur de laquelle ce scapulaire est appliqué, ne la disait point, ce serait celle qui aurait employé le scapulaire qui devrait la dire à sa place. Ce scapulaire peut être employé en France comme à l’étranger. Les plus grandes grâces sont attachées à son emploi ; mais ces grâces sont plus ou moins grandes suivant le degré de confiance qui l’accompagne. C’est ce que signifiaient, dans la dernière apparition, les rayons plus ou moins grands qui sortaient des mains de la Sainte Vierge ».

La Vierge Marie elle-même parle « d’heureuse influence », or y a-t-il plus heureuse influence à souhaiter pour une âme que le retour à Dieu et la grâce de la bonne mort, finalité première déjà indiquée lors de la première apparition du scapulaire à Sœur Justine.

Le scapulaire est donc d’un usage très simple et à la portée de tous ceux qui se trouvent, par des circonstances particulières, ou par leur profession, en présence de personnes ayant à régler au plus vite leur compte avec Dieu. Encore faut-il en user avec grande confiance selon les désirs de Marie. « Oui, si on le donne avec confiance, il y aura un grand nombre de conversions » (Notre Dame à Sœur Justine en 1846).

Une efficacité étonnante

Le scapulaire vert eut une rapide diffusion, muni de l’approbation de Monseigneur Affre, archevêque de Paris, puis de Pie IX et enfin de Pie XI. Cet usage du scapulaire si vite répandu, ne tient-il pas aux véritables miracles qu’il produisit, à l’imitation de la médaille miraculeuse donnée quelques années avant à une autre fille de la Charité, la future Sainte Catherine Labouré ?

Dès les débuts, nombreux sont les faits extraordinaires, véritables miracles de la grâce obtenus par ce petit carré d’étoffe. Le livre du Père Marie-Edouard Mott, déjà cité, donne dans sa troisième partie intitulée « Les prodiges du scapulaire » toute une série de bienfaits produits par ce dernier.

Nous donnerons ici quelques exemples pour montrer son extraordinaire efficacité

La conversion de l’assassin de Mgr Affre

Le 25 juin 1848, Mgr. Affre, archevêque de Paris, tombait sur les barricades de Paris, victime d’un insurgé. Mais jamais l’enquête officielle, immédiatement ouverte, ne put donner de nom, ni de visage au meurtrier.

En 1859 un membre de la conférence Saint Vincent de Paul avertit les sœurs de la Charité de la présence sur la paroisse Saint Paul-Saint Louis, quai des Ormes, d’un homme en danger de mort qui refuse les derniers sacrements.

« Je visite cette famille depuis des années. J’espérais réussir  auprès du malade et le faire confesser, mais je vois que je n’obtiens rien, au contraire. Le malade est tellement aigri, qu’aujourd’hui il m’a mis à la porte. Il ne veut pas entendre parler de prêtre, il veut mourir sans sacrement. Je suis désolé, et je viens vous supplier, ma Sœur, d’envoyer une de vos sœurs visiter notre pauvre malade, espérant qu’elle réussira mieux que nous ».

Le jour suivant, la sœur Mélanie (Louise Puntis) se rend au chevet du malade. Mais la douceur de la religieuse ne put venir à bout du pêcheur. Tout n’était cependant pas perdu.

« Nous étions déconcertées, désespérant de pouvoir décider ce pauvre moribond à recevoir le prêtre, lorsqu’il nous vint en pensée de faire demander le scapulaire à ma Sœur Buchepot. L’ayant reçu, nous le plaçâmes dans son lit, sans qu’il le vit ; puis l’ayant abordé, nous lui demandâmes de ses nouvelles. Il nous répondit qu’il allait très mal, parce qu’on le tourmentait pour le faire confesser. “Et si vous venez pour cela, vous pouvez vous retirer, ajouta-t-il, je veux mourir tel que je suis, sans voir de prêtre” ». Sans doute, lui dîmes-nous, vous êtes libre de recevoir un prêtre ou de ne pas le recevoir, comme aussi de vous sauver ou de vous damner. Vous savez qu’il y a un ciel pour les bons et un enfer pour les méchants. Choisissez, vous êtes le maître ».

« Laissez-moi tranquille, nous répondit-il, je vous prie de vous en aller et de ne plus revenir si vous n’avez que cela à me dire ».

Nous étions navrées de son obstination. Il se répandait en blasphèmes contre Dieu, contre Marie ; et nous le quittâmes toutes désolées de ce que nous venions d’entendre, mais nous laissions le scapulaire.

Marie toute puissante allait triompher de ce cœur. A peine étions-nous de retour à la maison qu’on vint nous chercher. Le malade nous réclamait ; il voulait communiquer à la Sœur une chose très importante. Elle s’y rend en toute hâte, toute préoccupée et craignant qu’on vînt lui annoncer la mort de ce pauvre mourant.

« Je vais mourir, dit-il à la Sœur, je le sens. Je ne puis paraître devant Dieu dans l’état où je suis. Je ne sais ce qui se passe en moi. Je désire voir un prêtre. Mais, ma Sœur, je ne pourrai pas recevoir les sacrements ; je ne suis pas marié, puis ma femme est protestante. Il faut des dispenses, et l’on n’aura pas le temps de les aller chercher à l’archevêché. Je suis si coupable ! Vous avez devant vous un assassin : c’est moi qui ai tué Monseigneur Affre sur la barricade du faubourg Saint‑Antoine. Je n’oserai l’avouer qu’à un seul prêtre, M. Dumas, premier vicaire à Saint Paul-Saint Louis. Allez me le chercher, ma sœur, et dites-lui que le malade qui le fait appeler est l’homme qui lui donna la main pour l’aider à descendre de la barricade, au moment où Monseigneur fut tué, et qui le reconduisit à son domicile l’arme en main. Faites-lui ma confession ; il me reconnaîtra, j’en suis sûr ».

« Le voyant si surexcité, nous lui fîmes faire une courte prière et l’invocation du scapulaire vert, qu’il baisa avec respect. « Allez vite, ma Sœur, disait-il, je vais mourir, vous n’aurez pas le temps ». Mais Marie, refuge des pêcheurs, qui venait d’opérer un si grand miracle, pouvait bien en faire un nouveau.

« M. Dumas arrive de suite, s’approche du lit, parle au malade et le trouve dans la disposition de se confesser ; ce qu’il fit aussitôt dans toute la sincérité de son âme, et témoignant le désir de faire la sainte communion.

« Mais il fallait obtenir de l’archevêché les dispenses nécessaires pour le mariage. Vu le danger pressant, M. Dumas pensa d’abord qu’il pouvait les supposer, mais, espérant en avoir le temps, il se rendit promptement à l’archevêché pour les obtenir. Le malade paraissait mieux. Il l’était effectivement, son âme était tranquille, et goûtant une paix qu’il ne comprenait pas, nous disait-il, une paix du ciel.

« Le prêtre ne fut pas longtemps à revenir muni de toutes les dispenses, et notre cher malade put recevoir le sacrement de mariage. Alors, désirant voir entrer son épouse dans le sein de l’Eglise catholique, « il faut, lui dit-il, que tu me promettes d’abjurer ». Sa femme le lui promit et tint parole ; quelques mois après elle faisait son abjuration dans notre chapelle.

« Quand M. Dumas arriva avec la sainte Eucharistie, le malade se dressa sur son séant, l’adora profondément et tomba en larmes, demandant pardon à haute voix. Le prêtre l’engagea à mettre sa confiance en Dieu, et après une courte exhortation, lui donna (suivant le rite parisien) d’abord l’extrême-onction, puis le saint viatique, que le malade reçut avec foi et amour. Il ne cessait de pleurer, répétant : « C’est à Marie, refuge des pécheurs, que je dois ma conversion ».

« Une heure après, il rendait son âme à Dieu. »

Telle fut l’une des premières et des plus belles victoires du scapulaire vert.

Double guérison spirituelle et corporelle (Madère, avril 1907)

« Il y a dix jours, une des meilleures familles de l’île était désolée. Un fils unique, malade depuis assez longtemps, était très mal, sans connaissance, et nullement préparé pour le grand voyage. On le recommandait à nos prières, pour obtenir, par l’intercession de la Sainte Vierge, qu’il puisse reprendre connaissance pour faire une bonne confession.

« Je parlai du scapulaire vert et du pouvoir du Cœur Immaculé de Marie, refuge des pécheurs, surtout à l’heure de la mort. Le scapulaire fut porté et placé à la tête du lit du cher malade toujours inconscient ; mais on priait bien autour de lui. C’était le dimanche 14 avril, fête de la Translation des reliques de saint Vincent-de-Paul. Au bruit des chants d’une procession qui passait devant la maison, le malade ouvrit les yeux en jetant autour de lui un regard terne et incertain, tandis que ses lèvres balbutiaient : « Maria sanctissima ! » Mais il referma bientôt les yeux et retomba dans son précédent état, toute la soirée et une partie de la nuit.

« Vers deux heures du matin, il ouvrit de nouveau les yeux et parut chercher quelqu’un du regard. Ses pieuses sœurs l’entourèrent et lui dirent quelques mots de la Sainte Vierge ; puis l’une d’elle lui demanda s’il ne désirait pas voir le prêtre et se confesser. « Oh ! oui, je le désire beaucoup ». On s’empressa d’aller le chercher, pendant que le malade baisait le scapulaire avec foi.

« Le zélé vicaire de la paroisse ne tarda pas à venir. Le malade lui fit sa confession, puis demanda à voir sa femme, qu’il avait quittée depuis environ deux ans, et se réconcilia avec elle. Enfin il reçut le saint Viatique avec les sentiments de la plus tendre piété.

« Mais, ô prodige! le corps fut guéri en même temps que l’âme, et la tumeur de l’estomac qui le conduisait au tombeau avait soudainement disparu.

« L’heureux converti ne savait comment témoigner sa joie et sa reconnaissance. « N’est-ce pas, disait-il à ceux qui l’entouraient, n’est-ce pas que je suis redevable de tout à la Sainte Vierge ? Assurément. Eh bien ! Donnez-moi un catéchisme ; il me faut réapprendre tant de choses que j’ai oubliées ! Je le dois bien à Marie ». Et il demanda à garder pour le porter toujours, le précieux scapulaire auquel il devait sa double guérison spirituelle et corporelle

Conversion et guérison d’une jeune femme (juillet 1907)

Une jeune personne du Nord de la France, âgée de 29 ans, élevée très chrétiennement et très purement, fut entraînée en mal par un ami de la famille, qui abusa de la confiance qu’on lui témoignait. Ses passions ainsi éveillées devinrent bientôt tyranniques.

Vers le mois de mars 1907, on l’adressa à un prêtre de la mission qui s’efforça par ses conseils de la ramener à une conduite plus sage. Mais après une amélioration de quelques mois, le mal reprit avec une plus grande intensité.

C’est alors, au mois de juillet 1907, que le missionnaire eut la pensée de donner un scapulaire vert à la pauvre malade. Celle-ci l’accepta bien volontiers et le porta avec dévotion, récitant plusieurs fois par jour la petite prière qui s’y trouvait inscrite : « Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort ».

Marie ne fut pas sourde à ses prières et répondit à sa confiance en lui accordant une guérison subite et radicale. Et le 7 novembre suivant, la jeune convertie pouvait écrire à la supérieure qui lui avait servi d’intermédiaire auprès du missionnaire :

« Je crois que je suis délivrée pour toujours de cette entrave, qui m’a causé tant de peine. Je ne sais comment remercier la Sainte Vierge de cette grâce inappréciable, car c’est bien à Elle que je la dois. Je n’ai plus lieu maintenant d’être triste et ennuyée, et je dois me montrer désormais de plus en plus généreuse au service du Bon Dieu. Quand vous verrez le missionnaire qui s’est tant intéressé à ma pauvre âme, je vous en prie, dites-lui tout mon bonheur et mon impuissance à exprimer dignement ma reconnaissance. Assurez-le que je suis à la lettre ses bons conseils. Dites-lui que le mal a disparu depuis le mois de juillet ! Quatre mois de calme complet, après les tempêtes épouvantables qui ont précédé, n’est-ce pas miraculeux ? Aussi je ne trouve pas d’expression pour rendre mon bonheur. Je ne puis que dire et toujours redire : « Merci, ô Marie, merci, mille fois merci ! ».

Ce merci à Marie est-il à réserver pour le siècle dernier et le début de celui-ci ? Nous pourrions le croire, car notre temps manque cruellement de la confiance si nécessaire pour voir se réaliser les prodiges du scapulaire vert. Mais il n’en est rien ! La petite histoire que voici, arrivée à un prêtre du district de France, est la preuve que le Cœur Immaculé de Marie écoute encore nos prières confiantes.

Conversion d’une personne dans le coma — Japon

Voici le témoignage du Père Leo Steinbach, missionnaire au Japon au cours du 20ème siècle :

« Quand j’ai découvert cette dévotion, j’ai lu une explication qui donnait l’impression qu’elle était seulement pour les chrétiens tièdes. Je pensais que je n’en aurai pas l’utilité car j’avais très peu de contacts avec des chrétiens, qu’ils soient bons, mauvais ou indifférents. Je fréquentais principalement des bouddhistes et des shintoïstes que j’essayais d’amener au Christ. Je mis tout de même quelques scapulaires dans ma poche et décidais d’en utiliser un. Le même jour, dans un hôpital voisin, je découvris qu’une malade non-chrétienne était inconsciente depuis dix jours. Le médecin m’expliqua qu’elle mourrait très probablement dans les trois jours sans reprendre conscience. Avec une infirmière, il me conduisit dans sa chambre. Je parlai à la malade mais elle ne donna absolument aucun signe qu’elle comprenait ce que je disais. Sur ce, je sortis un scapulaire vert de ma poche, le mis sur son front et répétai l’invocation : « Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort. » Et que se passa-t-il ? La femme reprit connaissance immédiatement, joignit les mains et très dévotement, demanda à Dieu de pardonner ses péchés. J’étais stupéfait ainsi que le médecin et l’infirmière qui n’étaient pas chrétiens. J’instruisis immédiatement la mourante des vérités de la foi et la baptisai le jour-même à sa grande joie. Elle resta parfaitement consciente pendant trois jours encore durant lesquels elle reçut très dévotement le Saint Viatique. Elle rendit l’âme en priant le Cœur Immaculé de Marie. »

La nouvelle de ce miracle s’est propagée rapidement. Et pendant plus de 25 ans, des dizaines de milliers de scapulaires ont été distribués dans tout le pays. En plus du Japon, bon nombre de scapulaires ont été également envoyés aux États-Unis, au Brésil, au Paraguay, en Corée et en Indonésie. Les lettres de remerciement mentionnent des grâces spirituelles et des guérisons miraculeuses de toutes sortes de maladie (y compris la cécité, la surdité, le cancer, la tuberculose, l’hypertension, les rhumatismes, l’arthrite, etc…). Les catholiques tièdes et les non-catholiques ne sont pas les derniers à recevoir ces faveurs du Ciel (d’après le témoignage du Père Leo Steinbach, décédé en 1994).

Source (en anglais) : http ://olrl.org/pray/greenscapular.shtml

Une guérison et trois conversions

Témoignage du même missionnaire :

« Une dame de 80 ans non-chrétienne aurait aimé visiter l’église de son voisinage mais elle ne pouvait pas marcher à cause de son arthrite. Tous les hivers, ses chevilles et ses poignets étaient enflés et très douloureux. On lui donna un scapulaire vert qu’elle appliqua quotidiennement mais comme elle ne se souvenait pas de la prière, elle demanda simplement à la Mère du Christ de l’aider. En quelques jours, elle était complètement guérie. Après un bref enseignement, elle fut baptisée et assistait quotidiennement à la Messe où elle communiait toujours, et cela pendant deux ans jusqu’à sa mort. Durant ce temps, elle convertit son amie, une dame âgée qui vivait juste en face de chez elle et elle eut le bonheur d’être sa marraine. Son mari, un fervent Shintoïste, gardait aussi précieusement son scapulaire vert mais personne ne pouvait le persuader de devenir chrétien. Cependant, il changea d’avis juste trois jours avant sa mort et mourut très heureusement après avoir reçu les sacrements. »

Source (en anglais) : http ://olrl.org/pray/greenscapular.shtml

Réconciliation d’un couple marié (Hawaï, années 1990)

« Je distribue des scapulaires verts depuis des années et j’ai personnellement été témoin de grâces singulières reçues par des personnes à des degrés divers. Une d’entre elles est particulièrement remarquable. Elle a eu lieu à la fin des années 1990.

Une de mes amies d’un certain âge — « Liz » — qui participait régulièrement aux réunions de prières hebdomadaires pour dire le rosaire, fut abandonnée soudainement par son mari après plus de quarante années de mariage. Ce fut complètement inattendu pour elle et toutes les tentatives qu’elle fit pour se réconcilier avec son mari furent ignorées. Il alla même jusqu’à déménager dans un autre État des U.S.A., laissant Liz à Hawaï désorientée et dans un immense chagrin mais à qui il restait le soutien de la foi.

Quand elle se confia à moi, je lui recommandai de

▪ prier ardemment pour son mari et avoir confiance en Dieu,

▪ être un bon exemple de foi pour son mari et lui montrer ce que signifie être vraiment catholique

▪ Demander l’aide de la Bienheureuse Vierge Marie via le Scapulaire Vert

Elle colla un scapulaire vert sur une photo de son mari bien en vue sur son réfrigérateur. À chaque fois qu’elle ouvrait le réfrigérateur, elle regardait la photo et disait l’invocation du scapulaire vert pour son mari : « Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort ». Liz priait assidûment depuis environ trois mois quand elle fut réveillée une nuit à 3 heures du matin ( à cause du décalage horaire) par un appel téléphonique. C’était son mari qui l’appelait du continent, qui demandait à Liz de lui pardonner pour revenir à la maison et faire repartir leur mariage sur de bonnes bases. Elle donna son accord et son mari revint une semaine après. Plus tard, en donnant son témoignage à notre groupe de prière, Liz attesta que son mari avait complètement changé et que leur mariage n’avait jamais été aussi bien que maintenant ! »

Source (en anglais) : http ://guadalupehousehi.blogspot.fr/2016/06/the-green-scapular-gift-from-marys.html

Le témoignage vient d’une laïque. Remarquez les étapes : 1. Organiser un groupe de prière, selon la demande insistante de Padre Pio. 2. Réciter le chapelet (ou le rosaire). 3. Soutenir avec amitié son amie dans la peine. 4. Laisser faire la Sainte Vierge.