Sermon ~ Les saints pour notre époque

Mes bien chers Frères,

À chaque époque Dieu donne les saints adaptés pour étendre son règne. Voyons donc quels saints Dieu a donné aux époques semblables à la nôtre. Qu’ils soient pour nous des modèles et des amis.

Rappel : du 1er au 8 novembre de nombreuses indulgences peuvent être gagnées.

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Résumé du sermon
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Résumé du sermon

Abraham

« Quitte ton pays et marche en ma présence »

Le sacrifice d’Isaac

Les martyrs

Saint Laurent. Saint Maurice d’Agaune…

Nombreux. Leur fermeté. Leur apostolat. Leur virginité.

À l’époque les chrétiens n’étaient pas recherchés, mais s’ils étaient dénoncés on les forçait à renier leur foi et à adorer les dieux des Romains. Pourtant les chrétiens n’ont pas craint d’agir, quitte à être dénoncés.

Les martyrs de la chasteté ou de la virginité : sainte Cécile. sainte Agnès qui refuse d’épouser le fils du préfet de Rome.

Saint François d’Assise

La pauvreté face à la naissance du capitalisme

Pourquoi ne n’évoque pas la mémoire de Charlemagne ou de saint Louis.

Saint Ignace, saint L. M. Grignion de Montfort

Les saints de la consécration au Saint-Esprit par Jésus-Christ, et au Christ par Marie.

Mgr Lefebvre

La primauté de la foi, la royauté du Christ, le sacrifice eucharistique,

Ne pas craindre d’être seul face au monde. L’union au Saint-Esprit.

Documents

Abraham
Sainte Cécile
Saint François d’Assise

Abraham

Genèse. « L’Eternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.

Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Eternel apparut à Abram, et lui dit: Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. J’établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l’infini. Abram tomba sur sa face; et Dieu lui parla, en disant: Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations. »

La vie de sainte Cécile dans la « Légende dorée »

Issue d’une noble famille romaine, elle voua sa vie très jeune à Dieu et fit vœu de virginité. Arrivée en âge de se marier, ses parents lui choisissent pour époux, Valérien, un païen. Après plusieurs jours de prière et de jeûne, arrive la nuit de noces : elle révèle son secret à Valérien, et lui demande de respecter sa virginité, ainsi que de se convertir.

La Légende dorée de Jacques de Voragine rapporte ainsi les paroles de sainte Cécile :

« J’ai pour amant un ange qui veille sur mon corps avec une extrême sollicitude. S’il s’aperçoit le moins du monde que tu me touches, étant poussé par un amour qui me souille, aussitôt il te frappera, et tu perdrais la fleur de ta charmante jeunesse ; mais s’il voit que tu m’aimes d’un amour sincère, il t’aimera comme il m’aime, et il te montrera sa gloire. »

Valérien, maîtrisé par la grâce de Dieu, lui répondit : « Si tu veux que je te croie, fais-moi voir cet ange, et si je m’assure que c’est vraiment un ange de Dieu, je ferai ce à quoi tu m’exhortes ; mais si tu aimes un autre homme, je vous frapperai l’un et l’autre de mon glaive. » L’ange se montre à lui.

Après lui avoir fait lire l’Évangile selon Luc et après avoir renoncé aux idoles, il se convertit. Elle le conduit alors au pape Urbain qui le prépare au baptême et le baptise à Pâques.

Le frère de Valérien, Tiburce, se convertit à son tour, et un ange lui annonce qu’ils arriveront tous deux auprès du Seigneur avec la palme du martyre. Cécile répond à Tiburce qui exprime ses craintes de mourir : « Si cette vie était la seule, ce serait avec raison que nous craindrions de la perdre : mais il y en a une autre qui n’est jamais perdue, et que le Fils de Dieu nous a fait connaître. Toutes les choses qui ont été faites, c’est le Fils engendré du Père qui les a produites. Tout ce qui est créé, c’est l’Esprit qui procède du Père qui l’a animé. Or, c’est ce Fils de Dieu qui, en venant dans le monde, nous a démontré par ses paroles et par ses miracles qu’il y a une autre vie. »

Valérien et Tiburce s’emploient à donner des sépultures aux corps des martyrs que le préfet Amalchius faisait tuer comme criminels, et brûler. Jusqu’au jour où ils sont dénoncés. (En effet, à l’époque les chrétiens n’étaient pas recherchés, mais s’ils étaient dénoncés on les forçait à renier leur foi et à adorer les dieux des Romains.)

Ils proclament au préfet : « Nous supportons maintenant l’ignominie et le labeur ; mais plus, tard, nous recevrons la gloire et la récompense éternelle. Quant à vous, vous jouissez maintenant d’une joie qui ne dure pas, mais plus tard, aussi, vous ne trouverez qu’un deuil éternel. » Le préfet répond : « Ainsi nous, et nos invincibles princes, nous aurons en partage un deuil éternel, tandis que vous qui êtes les personnes les plus viles, vous posséderez une joie qui n’aura pas de fin ?

— Vous n’êtes que de pauvres hommes et non des princes, nés à notre époque, qui mourrez bientôt et qui rendrez à Dieu un compte plus rigoureux que tous.

— Pourquoi perdre le temps, en des discours oiseux ? répond le préfet. Offrez des libations aux dieux, et allez-vous-en sans qu’on vous ait fait subir aucune peine. »

Les deux frères répliquèrent : « Tous les jours nous offrons un sacrifice au vrai Dieu. » « Ainsi, reprit le préfet, Jupiter, ce n’est pas le nom d’un dieu ? »

— C’est le nom d’un homicide et d’un corrupteur.

— Donc, tout l’univers est dans l’erreur, et il n’y a que ton frère et toi qui connaissiez le vrai Dieu ?

— Nous ne sommes pas les seuls, car il est devenu impossible de compter le nombre de ceux qui ont embrassé cette doctrine sainte. »

Au terme de ce procès, les deux frères furent livrés à la garde de Maxime. Celui-ci tente de les sauver une dernière fois de la mort : « Ô noble et brillante fleur de la jeunesse romaine ! Ô frères unis par un amour si tendre ! Comment courez-vous à la mort ainsi qu’à un festin ? ».

Valérien lui dit que s’il promettait de croire, il verrait lui-même leur gloire après leur mort. « Que je sois consumé par la foudre, dit Maxime, si je ne confesse pas ce Dieu unique que vous adorez quand ce que vous dites arrivera ! » Alors Maxime, toute sa famille et tous les bourreaux crurent et reçurent le baptême d’Urbain qui vint les trouver en secret. Valérien et Tiburce furent décapités, et Maxime fouetté à mort. Cécile obtient l’autorisation de les enterrer (au lieu de les brûler) dans un tombeau de la voie Appienne et non dans les catacombes (cimetières souterrains).

Cécile se sent menacée, mais sa foi est plus forte que sa peur et elle continue d’évangéliser chez elle et dans les jardins du mont Palatin. Le pape Urbain vient célébrer l’eucharistie chez Cécile pour ce groupe de chrétiens.

Un jour, elle est arrêtée et le juge la condamne à être décapitée en public, chez elle. Comme elle est belle et noble, les bourreaux lui demandent de changer d’avis. Elle répond : « Ceci n’est point perdre sa jeunesse, mais la changer ; c’est donner de la boue pour recevoir de l’or ; échanger une vile habitation et en prendre une précieuse : donner un petit coin pour recevoir une place brillamment ornée. Si quelqu’un voulait donner de l’or pour du cuivre, n’y courriez-vous pas en toute hâte ? Or, Dieu rend cent pour un qu’on lui a donné. Croyez-vous ce que je viens de vous dire ?

— Nous croyons, répondirent-ils, que le Christ qui possède une telle servante, est le vrai Dieu. » On appela l’évêque Urbain et beaucoup de personnes furent baptisées.

Voici les paroles que sainte Cécile adressa au préfet Almachius lors de sa condamnation :

— Amalchius : D’où te vient tant de présomption en me répondant?

— Cécile : D’une conscience pure et d’une conviction sincère.

— Ignores-tu quel est mon pouvoir ?

— Ta puissance est semblable à une outre remplie de vent, qu’une aiguille la perce, tout ce qu’elle avait de rigidité a disparu.

— Tu as commencé par des injures et tu poursuis sur le même ton !

— On ne dit pas d’injure à moins qu’on n’allègue des paroles fausses. Démontre que j’ai dit une injure, alors j’aurai avancé une fausseté : ou bien, avoue que tu te trompes, en me calomniant; nous connaissons la sainteté du nom de Dieu, et nous ne pouvons pas le renier. Mieux vaut mourir pour être heureux que de vivre pour être misérables.

— Pourquoi parles-tu avec tant d’orgueil ?

— Ce n’est pas de l’orgueil, mais de la fermeté.

— Malheureuse, ignores-tu que le pouvoir de vie et de mort m’a été confié?

— Je prouve, et c’est un fait authentique, que tu viens de mentir : tu peux ôter la vie aux vivants; mais tu ne saurais la donner aux morts. Tu es un ministre de mort, mais non un ministre de vie.

— Laisse là ton audace, et sacrifie aux dieux.

— Je ne sais où tu as perdu l’usage de tes yeux : car les dieux dont tu parles, nous ne voyons en eux que des pierres. Palpe-les plutôt, et au toucher apprends ce que tu ne peux voir avec ta vue.

Sainte Cécile se met à chanter en attendant le coup de hache du bourreau, mais ce dernier, après trois tentatives infructueuses, la laisse agoniser durant trois jours (la loi romaine interdisait le quatrième coup). Elle confie tous ses biens au pape Urbain et lui recommande ceux qu’elle a convertis, ainsi que sa maison pour en faire une église : elle subsiste aujourd’hui, c’est l’église Sainte-Cécile-du-Trastevere, à Rome.

Saint François et la pauvreté

Fioretti chapitre 6

Saint François, à l’heure de sa mort, tel ce saint patriarche Jacob, ayant autour de lui ses fils dévots, affligés et tout en larmes du départ d’un si aimable père, demanda : « Où est mon premier-né ? » : « Viens à moi, mon fils, afin que mon âme te bénisse avant que je meure ». Alors frère Bernard dit en secret à frère Elie, qui était vicaire de l’Ordre : « Père, va à la main droite du saint afin qu’il te bénisse ». Et frère Elie se plaçant à sa droite, saint François, qui avait perdu la vue pour avoir trop pleuré, posa la main droite sur la tête de frère Elie et dit : « Ce n’est pas la tête de mon premier-né, frère Bernard ». Alors frère Bernard alla près de lui, à main gauche ; et saint François alors, mit ses bras en forme de croix et posa la main droite sur la tête de frère Bernard et la main gauche sur la tête de frère Elie ; et il dit à frère Bernard : « Que te bénisse le père de notre Seigneur Jésus-Christ de toute bénédiction spirituelle et céleste, dans le Christ. Comme tu es le premier élu en cet Ordre pour donner l’exemple évangélique, pour suivre le Christ dans la pauvreté évangélique ; parce que non seulement tu as donné tes biens et tu les as distribués entièrement et libéralement aux pauvres par amour du Christ mais encore tu t’es offert toi-même à Dieu dans cet Ordre en sacrifice de suavité ; béni sois-tu donc par notre Seigneur Jésus-Christ et par moi, son pauvre petit serviteur, de bénédictions éternelles, en allant et en restant au repos, en veillant et en dormant, dans la vie et dans la mort. Qui te bénira sera comblé de bénédictions ; et qui te maudirait ne resterait pas sans punition. Sois le premier de tes frères ; que tous les moines obéissent à ton commandement ; aie licence de recevoir dans cet Ordre et d’en chasser qui tu voudras ; et que nul frère n’ait autorité sur toi et qu’il te soit permis d’aller et de demeurer où il te plaît ».

Fioretti Chapitre 13 Exemple admirable de pauvreté et d’humilité de saint François

L’admirable serviteur et imitateur du Christ, messire saint François, pour se conformer parfaitement au Christ en toute chose, qui, selon ce que dit l’Évangile, envoya ses disciples deux à deux dans toutes les villes et tous les lieux où il devait aller ; après qu’il eut, à l’exemple du Christ, réuni douze compagnons, les envoya par le monde prêcher deux à deux. Et pour leur donner l’exemple de la vraie obéissance, il commença d’abord par aller lui-même, à l’exemple du Christ, qui commença d’agir avant d’enseigner. D’où, ayant assigné aux compagnons les autres parties du monde, lui, prenant frère Massée pour compagnon, s’achemina vers la province de France. Parvenant un jour, très affamés, dans un pays, ils allèrent selon la Règle, mendiant du pain pour l’amour de Dieu. Et saint François alla par un quartier et frère Massée par un autre. Mais parce que saint François était un homme d’aspect trop méprisable et petit de taille, parce qu’il était réputé un vil petit pauvre de qui ne le connaissait pas, il ne put mendier que quelques bouchées et petits morceaux de pain sec. Mais à frère Massée, parce qu’il était beau et grand de taille, furent donnés beaucoup de bons et grands morceaux, et du pain entier.

Après qu’ils eurent mendié, ils se rejoignirent, pour manger, hors du village dans un lieu où était une belle source, et à côté il y avait une belle pierre large, sur laquelle chacun posa les aumônes qu’il avait mendiées. Et saint François, voyant que les morceaux de pain de frère Massée étaient plus nombreux et plus beaux et plus grands que les siens, témoigna d’une très grande allégresse et dit : « Ô frère Massée, nous ne sommes pas dignes d’un aussi grand trésor ». Et comme il répétait plusieurs fois ces paroles, frère Massée répondit : « Père bien-aimé, comment peut-on parler de trésor, là où il y a tant de pauvreté, et où font défaut tant de choses nécessaires ? Ici, il n’y a ni nappe, ni couteau, ni hachoir, ni écuelle, ni maison, ni table, ni valet, ni servante ». Saint François dit alors : « C’est bien cela que j’estime un grand trésor, qu’il n’y ait rien de préparé par l’industrie humaine ; mais ce qui est ici, est préparé par la divine providence comme on le voit manifestement dans le pain mendié, dans la table de pierre, si belle, et dans la source si claire. Et pour cela je veux que nous priions Dieu qu’il nous fasse aimer de tout notre cœur le trésor si noble de la pauvreté, qui a Dieu pour serviteur ». Et ces paroles dites et l’oraison faite et prise la réfection corporelle de ces morceaux de pain et de cette eau, ils se levèrent pour s’acheminer vers la France.

Et arrivant à une église, saint François dit à son compagnon : « Entrons dans cette église pour prier ». Et saint François s’en alla derrière l’autel et se mit en oraison. Dans cette oraison, il reçut de la visite de Dieu une si excessive ferveur, et son âme s’enflamma de l’amour de la sainte pauvreté avec une telle ardeur, qu’il paraissait par la chaleur de son visage et le mouvement de sa bouche, lancer des flammes d’amour. Et venant ainsi enflammé à son compagnon, il lui dit : « Ah ! Ah ! Ah ! frère Massée, donne-moi toi-même ». Et il parla ainsi trois fois ; et à la troisième fois, saint François, de son souffle, éleva frère Massée en l’air et le projeta devant lui à la distance d’une grande hampe. De cela, frère Massée fut très étonné. Et il raconta ensuite à ses compagnons qu’étant ainsi élevé et projeté par le souffle de saint François, il avait ressenti tant de douceur d’âme et consolation de l’Esprit-Saint, que jamais dans sa vie, il n’en avait ressenti de pareille.

Cela fait, saint François dit : « Mon compagnon bien-aimé, allons à saint Pierre et à saint Paul et prions-les, afin qu’ils nous enseignent et nous aident à posséder l’immense trésor de la très sainte pauvreté ; car c’est un trésor si digne et si divin, que nous ne sommes pas dignes de la posséder dans nos vases si vils ; elle est cette vertu céleste par laquelle toutes les choses terrestres et transitoires sont foulées aux pieds, et par laquelle tout obstacle est retiré devant l’âme, afin qu’elle puisse s’unir librement au Dieu éternel. Elle est cette vertu, par laquelle, l’âme encore arrêtée par la terre, peut converser dans le ciel avec les anges. Elle est celle qui accompagna le Christ sur la croix ; avec le Christ, elle fut ensevelie, avec le Christ elle ressuscita, avec le Christ elle monta au ciel ; elle aussi qui, en cette vie, accorde aux âmes qui s’enamourent d’elle, la facilité de s’envoler au ciel, parce qu’elle garde les armes de la vraie humilité et de la charité. Pour cela, prions les très saints apôtres du Christ qui furent des amoureux parfaits de cette perle évangélique, qu’ils nous obtiennent cette grâce de notre Seigneur Jésus-Christ ; que par sa sainte miséricorde il nous concède de mériter d’être de vrais passionnés et observateurs et disciples humbles et fidèles de la très précieuse, et très sainte et évangélique pauvreté ».

Et parlant ainsi, ils arrivèrent à Rome et entrèrent dans l’église de saint Pierre. Et saint François se mit en oraison dans un coin de l’église et frère Massée dans l’autre. Ils restèrent longuement en oraison avec beaucoup de larmes et de dévotion, et les saints apôtres Pierre et Paul apparurent à saint François dans une grande splendeur et dirent : « Parce que tu demandes et désires observer ce que le Christ et les saints apôtres observèrent, notre Seigneur Jésus-Christ nous envoie vers toi pour t’annoncer que ta prière est exaucée, et qu’il t’est accordé par Dieu, très parfaitement à toi et à tes disciples, le trésor de la très sainte pauvreté. Et nous te disons encore de sa part, que quiconque, à ton exemple, poursuivra ce désir, parfaitement, est assuré de la béatitude de la vie éternelle ; et toi et tous tes disciples vous serez bénis de Dieu ». Et ces paroles dites, il disparurent, laissant saint François rempli de consolation. Il se releva de sa prière, et revint vers son compagnon et lui demanda si Dieu ne lui avait rien révélé ; et il lui répondit que non. Alors saint François lui dit comment les saints apôtres lui étaient apparus et ce qu’ils lui avaient révélé. De quoi, chacun fut rempli de joie et ils déterminèrent de retourner dans la vallée de Spolète, laissant l’idée d’aller en France. À la louange du Christ. Amen.