Sermon ~ L’amour de la vérité

La vérité, c’est la sagesse Dieu
elle guide toute chose

Mes bien chers Frères,

Puissé-je vous donner la lumière et la force intérieures qui vous permettront d’être fidèles dans toutes les situations, dans la prospérité — souvent plus dangereuse que l’adversité — et dans l’adversité, dans les épreuves et les tentations !

Je vous assure de mes prières et de tout mon dévouement, ainsi que de celui de la communauté de notre prieuré Notre-Dame du Christ-Roi.

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Résumé du sermon
Saint Thomas d’Aquin

Résumé du sermon

Nous avons vu que le libéral n’avait pas l’amour de la vérité. Nous allons voir pourquoi cet amour est important.

La source de toute vérité : la sagesse divine

Comment Dieu fait toute chose conformément à sa sagesse.Exemple : la famille

Par conséquent, l’univers est plongé dans la sagesse de Dieu

Comment cette sagesse rayonne par la lumière que Dieu a mise en elle

Comment notre intelligence saisit cette lumière

La condition de l’homme qui abstrait cette lumière à partir des choses matérielles.

Comment l’homme transmet la sagesse divine

L’énoncé de la vérité par la parole (et le concept).

La parole n’est pas une création de l’homme, mais l’expression de la vérité, c’est-à-dire de la sagesse divine saisie par l’homme.

L’erreur, maladie de l’intelligence, involontaire ou volontaire.

L’erreur est objective en ce sens que tout homme qui sait peut juger la vérité ou la fausseté d’une énonciation.

L’application de la vérité à l’agir

Dès que l’homme doit poser une action, il doit la faire dans la sagesse divine.
pour cela il doit rechercher quelle est cette sagesse et comment elle détermine l’action.

Exemple du mariage : un garçon ne peut épouser une féministe, une pimbêche, une mondaine, ce serait ne pas vouloir faire de la famille ce que Dieu veut qu’elle soit. Autres exemples : l’éducation des enfants, l’organisation de la société, l’exercice de la miséricorde, etc.

La vérité, dans la dépendance de la sagesse divine, est donc le principe de toute chose.
d’où l’importance des principes.

La souplesse des hommes de principe, la dureté de ceux qui n’ont pas de principes ou ne se dirigent pas selon eux. C’est la définition du libéral.

Remarque : la vérité des choses artificielles se détermine par rapport à l’intelligence du concepteur. En ce sens, l’homme a un pouvoir qui ressemble au pouvoir créateur. Là est la première source de l’orgueil humain.

Pour éviter cet orgueil, il faut que l’intelligence créatrice de l’homme soit dans la dépendance de la sagesse divine.
c’est alors qu’on parle du bon et du mauvais usage des choses.
c’est la raison de la recommandation de la pauvreté par le Christ.

Tout dans les exercices de saint Ignace est orienté vers l’union à cette sagesse divine.
le principe et fondement, les deux étendards, la contemplation pour l’amour de Dieu

Les grands principes de la sagesse divine et, donc, de la vérité

Nous sommes en tout dans la dépendance de Dieu
c’est le principe fondamental de la spiritualité de Mgr Lefebvre

Cette sagesse s’est incarnée en Jésus-Christ

Elle ne se communique que par la croix

Le monde, blessé par le péché, est le contraire de tout cela.

Avec cela, tout est dit.

Saint Thomas d’Aquin

La vérité peut-elle changer ?

Réponse : la vérité est proprement dans la seule intelligence, et les choses sont dites vraies en raison d’une vérité qui est dans un intellect. La mutabilité du vrai doit donc être étudiée par rapport à l’intellect, dont la vérité consiste dans sa conformité avec les choses qu’il connaît. Or cette conformité peut varier de deux façons, comme toute autre ressemblance, par la mutation de l’un de ses deux extrêmes. La vérité varie du fait de l’intelligence si, la chose restant comme elle est, quelqu’un change d’opinion à son sujet. D’une autre façon, la vérité varie si, l’opinion demeurant la même, c’est la chose qui change. Dans ces deux cas, il y a passage du vrai au faux.

Donc, s’il se trouve une intelligence en laquelle ne puisse se produire aucune alternance d’opinion, ou aux prises de laquelle aucune chose n’échappe, la vérité, en cette intelligence-là, sera immuable. Or, telle est l’intelligence divine, comme il est évident d’après ce qui précède. La vérité de l’intelligence divine est donc immuable. Mais la vérité de notre intelligence est changeante. Non qu’elle-même soit le sujet de ce changement, mais selon que notre intelligence passe du vrai au faux. Car c’est ainsi que des formes peuvent être dites changeantes. C’est selon la vérité de l’intellect divin que les choses naturelles sont dites vraies, et cette vérité est absolument immuable. Note : Une forme d’existence ne change pas en elle-même ; elle représente une idée éternelle et ne saurait varier ; mais un sujet passe d’une forme à une autre. Cela condamne philosophiquement l’évolutionnisme.